27 novembre 2010

Le roman de Charles

Je pars de Hong Kong, seul et soulagé.
Je ne vais manquer a personne, a part peut être a une .
Je n'ai pas réussi a créer de liens avec mes plus proches.
Ma demi soeur m'appelle comme elle appellerait une baby sitter.
Je n'ai pas grandi, je n'ai rien appris.

Je pars déçu de cette grande ville, qui je croyais offrait des milliers d'opportunités.
Mais c'est faux, en arrivant, on devrait être prévenu, les gens devraient nous dire que seul l'argent compte.
Ah et la découverte de nouveaux endroits a la mode, ou manger, boire, danser ... Oublier.
Les gens sont seuls et superficiels, voila pourquoi seule la famille est une valeur sure,
Parce que ce sont les seules personnes que l'on peut croire quand elles nous disent qu'elles nous aiment.

La ville ne s'arrête jamais,
jamais elle ne se pose de questions,
jamais elle ne se demande si elle est heureuse.
Jamais elle ne se contemple

La ville grouille et travaille comme une fourmie.

Hong Kong comme toutes ces mégalopoles froides, n'est que pour les ambitieux sans coeur, sans peurs, et sans attaches.

Et c'est le coeur gros que je pars et que je rentre prétendre que Hong Kong est fantastique.

God Bless you .

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