30 mai 2011

Les chroniques d'anna changent d'hebergement !!!

Les chroniques d'Anna évoluent et changent d'endroit

Vous pouvez retrouver toutes nos chroniques ici :

leschroniquesdanna.wordpress.com

20 mai 2011

La chronique Rose ou la loi du plus fin

Photo de Albert Watson

La dernière fois que vous avez vu Sam,
Elle se baladait main dans la main avec son Jules dans la rue Montorgueil en sortant d’un restaurant bobo.

Puisque tout se passe si bien, si vite Sam présente Julien à ses amis lors d’une soirée, ses amies le trouvent merveilleux, doux et attentionné.

Le lendemain matin, brunch : Dimanche oblige. Julien veut montrer à sa douce qu’il connaît la capitale et tous ses endroits romantiques.
Il l’amène donc bruncher à côté de la place des Vosges. C’est magnifique, c’est chic.
Tout se passe bien. Si ce n’est que Julien n’est pas très tactile, Or ce qui caractérise Sam c’est les câlins.

Sam adore les contacts physiques (pas toujours) mais dans la rue, le prendre par le bras, le prendre par la main, ou le truc si mignon que certains hommes font : passer leur main sur le dos de leur dulcinée quand ils veulent lui montrer quelque chose.
Bref tout ce qui fait que l’on sait qu’on est avec son mec et pas un ami.
Sam et Julien vont prendre le soleil à Place des Vosges comme tout le 3ème arrondissement ce jour là.

Quand soudain, Julien change totalement de visage, il affiche enfin son côté obscur : Le parisien relou.
Le parisien relou se caractérise par le fait que où qu’il soit, il cherche s’il connaît des gens, et si oui, il parle d’eux en disant qu’il les connaît mais qu’il ne les aime pas. Le parisien relou n’aime jamais les personnes qu’il croise par hasard dans le même endroit que lui.
Il les snobe.
Passons, Sam et sa simplicité font comme si de rien n ‘était, elle prend le soleil en musique.

Alors qu’ils s’embrassent enfin, grâce à plusieurs appels lumineux de Sam ! Elle entend une voix derrière elle pas très lointaine qui dit « Salut ca va ? »
C’est un copain de Julien. Ah ben vous voyez il connaît quelqu’un (Là Julien est vraiment trop content et en même temps énervé, cf se référer plus haut à la description du parisien relou)
Sam lui demande qui est ce jeune homme, Julien dit que c’est une connaissance et que là « Il est en train de t’évaluer »

Hum Hum : PARDON ???
Sa connaissance d’ami est en train d’évaluer Sam, pour pouvoir juger Jules !

Sam n’en croit pas ses oreilles. Que le gougeât derrière elle la jauge et la juge : Soit.
Mais que son petit ami lui dise qu’il est en train de l’évaluer ! C’est un manque de tact total.
Pour qui il se prend ce Jules ? S’il croit qu’il est phénoménal il va falloir se calmer.

Oui Jules est mignon, il a les yeux bleus, il a une bonne situation, et un chouia d’humour.
Mais Jules a aussi un peu de bidon, un égo surdimensionné et une voiture de meuf ! Et tout ça ce sont des gros défauts aussi.

Parce que Sam est mignonne et tactile Jules s’est senti supérieur. Et encore ce n’est qu’une modeste analyse superficielle de la situation.
Ou alors, Jules est toujours comme ca, à cause de son ego surdimensionné, auquel cas il trouvera une femme facilement impressionnable qui le prendra pour Dieu.
C’est génial.

Après avoir évalué Sam, ils vont se balader dans les rues parisiennes. Mais voilà, la balade romantique se transforme en balade/chariade dans les rues de la capitale.

Alors que Sam joue avec Jules depuis le 1er mail en le provocant et le taquinant un peu, Jules a décidé qu’il ferait de même.

Jules et sa sensibilité exacerbée ont cru que Sam était un pote.
Il a supposé que puisqu’elle le taquinait il pourrait en faire de même.

Mais un garçon ne connaît pas la demie mesure, un garcon ne sait jamais quand s’arrêter, un garçon ne sait pas faire la différence entre une blague mignonne et une blague sur les rondeurs d’une femme.

Grave erreur : Messieurs, vous notre auditoire chéri : Il est temps que vous compreniez qu’une femme n’est JAMAIS un pote. Une femme est un être sensible, sujet à certaines hormones, pendant certaines périodes. Et qu’il faut donc être prudent et etre attentionné/intelligent/subtil.

Le voilà parti sur des taquineries à propos du physique de Sam, et bien que Sam soit MAGNIFIQUE ! (lol) C’est une femme, et une femme c’est un concentré de doutes et de complexes !

Apres ce Dimanche chaotique, vous vous en doutez : Sam ne put résister.
Elle rompit le soir même sans autre forme de procès.
La loi du plus fin serait-elle la meilleure ?
Nous l’avons montré tout à l’heure.

19 mai 2011

La chronique irréelle ou pas ... Sa vie racontée


Je me réveille ce matin vers 17h.
Une pluie diluvienne et abondante se déverse sur l'horloge gigantesque de Big Ben. Mon duplex face à la Tamise, est un champ de bataille inavoué, où les cendres des discussions se mêlent aux verres d'alcool asséchés et vomis de la veille.

Heureusement, en composant 8 chiffres sur mon portable, la femme de ménage accourt, range, trie, nettoie, astique et fait briller mon appartement comme une fée. Elle ne devra pas oublier de laver mon slip Banana Republic, de faire mon lit et de me préparer une omelette bien poivrée et sans sel. Eh oui, je suis né prince, fils d'une bonne idée: La royauté.

Cela me donne quelques privilèges non négligeables, mais j'en abuse toujours avec modération. Les œufs ingurgités avec un coup de rouge, me font le plus grand bien, mon teint blafard retrouve les rougeurs caractéristiques de l'Anglais pur sang. Je me sens bien, assez réveillé pour entamer une nouvelle sieste de douze heures, lorsque le Bip de mon fax traverse le silence de la pièce. Mon père, Charles, remarié avec cette infâme salope et fausse blonde platine, m'a faxé un mot:
Je compte sur toi pour ne pas faire de bêtises ce soir. Affectueusement. Ton père.

Serais-je Alzheimer? J'avais oublié que ce soir encore, il faudrait remettre la machine en route. Car, ce soir, je fête mon enterrement de vie de garçon.
Tousmes amis de longue date ainsi que mon frère, participeront à une soirée "festive mais pas trop", selon le communiqué de la famille royale auquel j'ajouterai ironiquement: "dans une ambiance bon enfant".

Les premiers invités arrivent déjà. Pas encore remis de la veille, ils apportent des bouquets particuliers: Vodka, Gin, Campari, Tonic...

Pour une fois, libéré de ma Kate et de ses conneries languissantes, je compte profiter de ma soirée. Mon frère a organisé un jeu de pistes dans une dizaine de discothèques branchées, une sorte de course aux trésors. Le temps passe, les bouteilles se vident progressivement, les discussions prennent du poids, s'enveniment gentiment. La musique aide à faire danser les gens. L'alcool aussi.

Un ami, qui me voit seul sur ma chaise, prend ma main et la met dans la poche de son jean.Elle en ressort toute blanche, presque purifiée, je n'ai jamais pris de cocaïne jusqu'alors.
Pourtant, mon frère, Harry, m'a souvent incité, "un peu de coco, tu te sentiras plus à l'aise car tu es assez chiant ce soir" J'ai toujours admiré son côté direct, superficiel et provocant, capable de tout, vivant sans limites aucunes.

L'air me manque, on me sert un dernier verre (celui de trop en général). Jamais je n'ai bu comme ça, il faut bien oublier les futurs moments difficiles que je vais vivre avec Kate. Je bois encore pour oublier toutes les tensions à venir, mon divorce prochain avec cette femme qui m'insupporte déjà avec son manque de classe total. Elle qui ne sait pas à quoi sert la 3ème fourchette et qui tient son couteau comme un cutter.

J'ai soudainement envie d'envoyer valdinguer cette satané bouteille de Grey Goose qui ne se vide jamais, d'insulter mes amis d'enfance en leur disant que de toutes façons, ils ont toujours été à mes côtés à cause de mon sang royal, que l'hypocrisie me dégoûte et que je vis cette royauté comme une malédiction. Moi qui aurais aimé être "comme tout le monde", aller chercher une baguette le matin sans me faire alpaguer par une foule de cons, implorant une photo, un sourire, une attention, une phrase, un mot, une voyelle.

J'observe Harry, mon frère, ce noceur invétéré que je jalouse en secret car capable en soirée d'ingurgiter une bouteille de vodka de plus que moi. Mon frère, qui prend les femmes, comme on prend le thé à Londres, c'est à dire de façon symétrique et systématique, comme une vieille habitude qui ne demande ni effort ni passion. Moi, qui à chaque fois, lui rend visite dans son appartement secondaire de Chelsea, me fraye un chemin entre strings et petites culottes. Ce frère qui utilise la mort de notre mère pour attendrir ses proies, en faisant rouler des larmes chaudes et salées le long de ses joues roses(beef). Cette couleur de peau tant moquée par les français, mais pour nous si pratique car elle permet de confondre nos ivrogneries. Ce frère et son humour British à la manière de Hugh Grant, lui offre le monde dans sa poche, si petite soit elle, mais tellement confortable.

Son goût appliqué pour les voitures de sport extrêmes alors que moi, je ne me déplace qu'en taxi, ayant la richesse modeste. Son caractère casse-cou et aussi casse couille, lui le premier à tenter ce que des grandes personnes sérieuses nous disent de ne surtout pas faire, comme jouer avec le fusil d'oncle Albert, faire des blagues potaches à Elizabeth notre grand mère, partir jouer à la vraie guerre en Afghanistan pensant être un héros soldat alors qu'une mise en scène grotesque lui était destinée là bas.

Tout à coup, le cafard s'empare de mon petit moi sans défense et en désordre. J'ai l'impression de faire le bilan vodkacocainisé de mes trente premières années. C'est une terrible souffrance, j'en tremble. Pour aller mieux je bois ma vodka, directement au goulot désormais. Je ne perds plus de temps à servir le breuvage dans mon verre, je dois rattraper 30 ans de sobriété.

La bouteille est scotchée à ma main, elle me suit partout, elle est mon ombre. L'alcool, je ne le sens plus et je comprends maintenant l'expression "cette vodka se boit comme de l'eau".

Ma gorge est devenue insensible aux 40 degrés. La bouteille s'épuise, comme une mer qui descend, et qui va atteindre la marée basse par fort coefficient.

Mon frère est toujours là, se pavanant, montrant à tous sa fierté. Il est partout, c'est un Dieu.

Il est, comme d'habitude, complètement défoncé. Il se met debout sur la table et commence à gueuler un chant nazi avec un sourire démoniaque. Les invités se mettent à rire, sauf un ami, Simon Cohen, qui ne sait plus ou se mettre. Les gens l'admirent, il continue avec ses blagues, "les juifs sont des gens très sales, ils ont horreur des douches". Simon qui sent que la soirée peut basculer en un instant, prend son écharpe et s'échappe, mon frère lui crie:

"C'est ça ! Va te cacher dans un four". Les invités le regardent avec une admiration infinie pour son impertinence. Quoiqu'il fasse, il sera toujours pardonné grâce à son sourire d'ange et ses cheveux couleur blé roussi.

J'attrape la téquila Gold, la bois pour effacer cette soirée. En espérant que demain je ne me souvienne de rien. Je remplis un verre que je vide aussitôt. Puis un autre. Ce soir c'est MA soirée, MON enterrement de vie de garçon et on ne voit que lui. Je suis invisible.

Je suis Willy, ce surnom grotesque donné par Harry en référence au film Sauvez Willy. Je me suis toujours senti minable par rapport à lui. De deux ans son aîné, c'est pourtant lui qui a du pouvoir sur moi, me traitant de prince raté, d'homme sérieux et chiant qui ne profite pas de la vie royale, prince mou qui passe ses journées à dormir ou manger du pudding, incapable de boire et de faire la fête assidûment. Tout à coup tous ces reproches m’éclatent à la figure, ils semblent tous criants de vérité, et si je n'étais qu'une merde?
Maman, reviens. Pourquoi m'as tu abandonné? Et lui aussi? Regarde ce qu'il est devenu! Il me fait honte, il représente tout ce qui ne va pas dans ce monde: l'égoïsme, le manque de repères, le profit, la folie…

Toutes ces bouteilles bues ne semblent pas suffire à éradiquer mon malheur. Il m'en faut plus, je vais à la cave, j'ouvre les bouteilles de champagne de Papa. Je me cache pour écluser ces millésimés. Acte profane.

Pour une fois je me sens vivre, exister en m'autorisant l'interdit.
Les bulles du champagne emprisonnées dans cette bouteille depuis un siècle me chatouillent le nez. Je suis un sauveur de bulles de champagne, "libérez vous mes belles, je suis votre guide spirituel qui vous montre les chemins de la liberté"

En remontant à la surface, je réprime mes pulsions d'assassin voyant Harry tripoter les seins d'une très bonne amie alors que je sais qu'il ne connait ni son nom, ni son âge (17 ans)

J'essaye de l'en empêcher mais il l'emporte toujours, en deux mots il m'empêche d'agir, je me sens ridicule, puni comme un petit garçon qui aurait mangé tout le chocolat. Je m'empare d'une bouteille de Vodka Skyy, bleue et longue, je la tends vers le ciel tel un sabre brillant au soleil, et je l'abats violemment sur la nuque de mon frangin.

Les cris paniqués des invités me sortent de mon rêve fratricide devenu réalité. La bouteille toujours à la main je bois un dernier verre mélangé au sang de mon frère. C'est un cocktail mortel.
Une expérience royale.
Il est tard, je crie: « Bon, vous allez me rangez tout ce bordel, je vais me coucher Bon sang c'est qui le Prince ici ? »

GASPARD


18 mai 2011

Le billet de Magali : « C’est la crise ! »

Photo de Arthur Fellig Weegee

 
Depuis 2008 on nous rabâche sans cesse que c’est la crise, la chute des marchés financiers, le chômage qui augmente, le pouvoir d’achat qui diminue…
Je ne vais pas vous faire la leçon on la connaît par cœur !!

Donc c’est la crise financière.

Mais ce n’est pas la seule !!! Nous nous confrontons aussi à la crise masculine !!! Eh oui le marché des célibataires, ou des hommes peu fidèles, est peu fiable.

Les actions en ventes sont peu attractives, la bourse amoureuse est en chute libre.

Voilà les actions que l’on nous propose :

- actions peu attirantes

 

- actions écran : c’est à dire que nous croyons savoir ce que nous achetons mais c’est tout le contraire

- actions menteuses et non fiables voir même casse gueule

- actions libertines

- actions dévastatrices

- actions manipulatrices

- actions trompeuses

Quand on voit le marché qui s’offre à nous, y’a de quoi être un peu inquiet. Il paraît qu’après la récession, il y a une remontée. Je n’en suis pas sûre. Entre ceux qui ont un lourd passé et qui ont maintenant peur de se remettre en couple, ceux qui veulent simplement profiter, ceux sont déjà avec quelqu’un sans le dire, ceux qui mentent, ceux qui trompent, ceux qui changent d’attitude du jour ou lendemain, et j’en passe et des meilleures.

Mais que se passe t-il ???

Bon du côté des femmes ce n’est pas bien mieux, le marché n’est pas non plus des plus sensuels en ce moment. Les mêmes problèmes, celles qui ne veulent pas s’engager, celles qui n’oublient pas leur ex, qui mentent, qui manipulent, qui sont superficielles, vénales.

Y aurait-il donc eu une transformation au sein du marché ? Quel est dont l’événement à l’origine de cette altération de l’amour ? Qu’est-ce qui a fait que nous sommes brusquement tous devenus des monstres capables de marcher, parler, faire bouger nos membres mais handicapés du cœur, voir même sans cœur…

16 mai 2011

La chronique Culture

Aujourd’hui, un peu d’humour, avec le nouveau spectacle de Nicolas Canteloup à l’Olympia du 09/04/2011 au 24/04/2011, en tournée dans toute la France avant et après la salle mythique Parisienne.

Deux heures de fous rires garantis, un mix de parodies délirantes d’émissions de TV telles « L’Amour est dans le Pré », « 50 min Inside », « Jungle People », mais aussi « Vivement Dimanche », l’émission grâce à laquelle il est devenu plus célèbre…


Sacré comique ce Nicolas, entre les hommes politiques qui représentent un large panorama de son éventail de personnages et les présentateurs télés, tout le monde y passe !! Entre la critique du « business » autour de l’écologie, les futures élections présidentielles (il n’oublie aucun de ses classiques !), et les chanteurs français totalement « has been », on ne s’ennuie vraiment pas dans les rangs de l’Olympia. Mes préférés sont sans aucun doute Ségolène Royal, Marc-Olivier Fogiel, Jean-Louis Borloo, Didier Deschamps, Mylène Farmer, Nikos Aliagas, Stéphane Bern « qui se rit dessus » ou encore Guillaume Pépy !! Mais il y en a tellement !!!!

 

Nicolas n’est pas un vulgaire comique, et même si sur certains points son spectacle peut ressembler sur la trame de fond à celui de Laurent Gerra qui « Flingue la Télé », il a ses thématiques bien à lui. Il est réellement drôle, il sait terriblement bien chanter et assure un lien chaleureux avec son public !

 
We like même la première partie, Bravo à Jérôme Daran qui a su nous mettre l’eau à la bouche pour la suite !!!

Petit bémol, les sièges de l’Olympia bien sûr !! La salle a beau être mythique, elle n’en est pas moins inconfortable, mais bon on se console vite car on rit, on rit aux éclats pendant deux heures avec Nicolas.
Sa tournée commence en Province bientôt !!! Vous serez peut-être mieux assis…

Ne ratez pas sa revue de Presque sur Europe 1 du lundi au vendredi à 8h45, disponible en Podcast sur iTunes ou ici :


Marina


12 mai 2011

La Chronique Musique

Ayo Ayo Ladies & Gents!


Inutile d’introduire la personne d’Ayo, chanteuse germano-nigérienne, qui en est à son troisième opus. On a aimé jusqu’alors tous ces précédents et le dernier est loin de nous décevoir.
Cet album est intitulé Billie-Eve, nom de sa future fille. Au programme, du Reggae bien sur, mais aussi des soupçons de rock, et de soul, comme à son habitude. Et surtout, des musiciens hors pair, on y trouve le guitariste de Lenny Kravitz, le bassiste de David Bowie, et notre M-aître français -M- viendra caresser sa guitare sur plusieurs morceaux, le slammeur Saul Williams quant à lui fera une apparition sur un titre.

Comment ne pas s’arrêter sur la première chanson de cet album? Elle envoie du lourd dès le début avec un incroyable Reggae impliqué de plus de 7 minutes « How many people » dénonçant les manières d’agir de tout un chacun.

Puis chaque chanson à un goût différent, comme si on ouvrait une boite de chocolat et que l’on se laissait tenter par chaque carré, provoquant une émotion particulière. Sur la première chanson on se sent révolté, puis avec « I’m gonna danc »e, si Ayo, s’interroge sur la femme qu’elle devrait être et « wanna feel good », dans cette chanson on veut danser avec elle et on se sent bien. On peut ressentir dans certaines chansons des petites aspirations funky, des vibes hendrixiennes et des touches de rock seventies.

Sa chanson « It Hurts » donne des frissons et si ça lui fait mal sachez qu’à vous ça ne pourra vous faire que du bien.

Une bonne ligne de guitare et un joli solo nous attendent dans « We’ve got to », ça fait du bien d’entendre de la musique.

En bonus track elle chante, « I want you back », sans aucun arrangement, quasiment la même que celle de l’album des Jackson 5, peut être pour nous faire comprendre que cette chanson n’est pas là pour la mettre en avant mais simplement rendre hommage à un grand Michael Jackson.

Voici un clip tout en musique d'une chanson extraite de Billie-Eve : -M- à la guitare, Ayo à la voix et une incroyable prestation de Beatbox de Sly Johnson à la manière de Bobby McFerrin.

I billie-eve truely in this album! What about you?

 



Raphaël

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10 mai 2011

Le billet de Magali ou : Cœur et raison

Quand on aime et que plus rien ne va.

Photo de Guy Bourdin


Jacques Salomé a écrit
« Grandir c’est apprendre à se séparer en restant entier »
Quand l’amour est maltraité, il blesse encore plus.

Lorsqu’un couple va mal, le premier réflexe est de se battre par amour pour l’autre, par peur de perdre l’autre, par peur de se retrouver seul, par peur du changement. Et pourtant se battre peut parfois endommager ce qui reste du couple.

Lorsque le cœur dit « je t’aime » et que la raison dit « c’est terminé », comment faire ?

Lorsque nous tombons amoureux, nous espérons secrètement que ce sera pour toujours, mais parfois nos propres sentiments changent, et c’est dur à encaisser et surtout il est dur de se l’avouer. Cette relation qui fait partie de nous, de notre équilibre, de notre bonheur, est en même temps celle que nous fuyons, qui nous détruit à petit feu. Victime de l’incompréhension et de la fameuse phrase « comment en sommes-nous arrivés là ? », nous cherchons des explications, pourquoi a t-il changé, il est différent. Mais si c’était nous qui avions changé ?

La personne en face de nous, est la même, mais la relation que nous avons ne correspond peut être plus à notre évolution, à nos changements. Le plus dur est de l’accepter et surtout d’accepter d’y renoncer, de dire stop.

Il faut parfois se rendre à l’évidence, malgré tout l’amour que l’on peut avoir pour quelqu’un, il n’y a parfois plus rien à faire.

Le plus dur est peut être d’accepter d’être seul, accepter de perdre l’autre.

Le problème est que quand on aime, on ne s’y résout pas si facilement, on se bat, on fait tout ce qu’on peut pour pouvoir sauver la relation, mais à se battre dans le vent, on s’épuise et la situation empire.

Alors que faire ? Un électro choc ?

Ou grandir est-ce justement accepter ?

En tout cas pour accepter, il faut prendre le temps nécessaire, pour ne pas revenir en arrière, pour être sûre. Prendre une décision à la hâte ne ferais qu’accentuer le mal être.

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04 mai 2011

La chronique Rose, Salé ou sucré ?

Alors que Sam venait de rompre avec Mister Jeans, elle se croyait à l’abri de tout drame émotionnel superflu. Mais le destin en a décidé autrement.

Photo de David Lachapelle

Tout le monde connaît Facebook et ses milliers d’invitations à des événements des groupes des amis …
Il existe donc deux types de personnes selon moi : les organisées du Facebook et les autres.
Les organisées suppriment chaque événement auxquels elles ne vont pas, elles répondent à toutes les propositions d’amis, au partage de lien... etc
Tandis que les autres … Laissent s’amonceler une tonne de débris virtuels, de non-réponses à des événements, des groupes, des amis... etc

Sam fait partie de la 2ème catégorie de gens, son monde virtuel c’est: Des milliers d’événements auxquels elle n’a jamais répondu, des centaines de groupes qu’elle a décidé de rejoindre mais qu’elle ne connaît pas, des demandes d’amis par dizaines et j’en passe !

Alors que dans la vraie vie, Sam est extrêmement organisée presque obsessionnelle.
Comme si son identité virtuelle lui permettait de se lâcher un peu, et de s’essayer à d’autres personnalités.
Mais là n’est pas la question.

Un jour alors que Sam traine sur Facebook, elle remarque qu’elle a 4 demandes de potentiels amis en attente.
Intriguée elle va jeter un œil : la première demande provient d’un homme au nom exotique plutôt vieux, et plutôt angoissant. Elle refuse donc en un click cette demande inappropriée !
La 2ème vient d’une association, à croire qu’ils n’ont pas compris le système de « fan page » ou groupe.
La 3ème demande provient d’une amie d’enfance qui n’a pas changé d’un cil en tout cas d’après sa photo, (ahh les photos Facebook)
Enfin la 4ème demande qui date de 2 semaines provient d’un jeune homme à la photo floue, la bouille souriante, et l’air gentil : Julien.

Mais enfin qui se fie aujourd’hui aux photos Facebook ?

Sam écrit donc un mail à ce jeune homme qu’elle ne connaît pas, lui demandant plus de détails, s’ils se connaissent, si ses intentions envers elles sont saines et honnêtes... etc

Stratégie très ingénieuse : eh bien oui, aujourd’hui on confond Facebook et Meetic. Or, si un jeune homme ou une jeune fille vous envoie une invitation à devenir son ami, il peut au moins tenter de vous draguer ou de justifier son choix. En évitant la phrase la plus banale de la Terre : « Ben je t’ai trouvé trop b***, et euhh c’est tout »

Après un échange courtois de mails, ou le jeune Julien explique à Sam qu’il cherchait en réalité une fille du même nom et qu’il est tombé par hasard sur sa fiche. Sam le teste, il la fait rire, il est charmant.
Et sans s’en rendre compte, Sam accepte un BLIND DATE !
Eh bien oui, elle n’a jamais vu ce Julien en vrai, il la drague sur Internet : Si ca, ca n’est pas du Blind Date elle ne s’appelle plus Sam.

Bref, la voilà partie pour rejoindre Juju dans un parc avant d’aller dîner. Au premier abord, le jeune home a l’air normal, propre, pas bête et sympa.

Il l’emmène dans un petit restau vers Etienne Marcel : chic et bobo.
Ils rient toute la soirée ! Il a beaucoup d’humour, et des yeux bleus, très bleus.
Sam se laisse embrasser, après qu’IL ait hésité et le gentleman à la voiture de « Mère de famille de Saint Mandé » la ramène gentiment dans son château.

En rentrant chez elle, Sam a tellement bu et ri qu’elle croit presque que Juju pourrait être le bon, le seul, l’unique, l’amour de sa vie.

Mais elle va vite changer d’avis …

La suite au prochain épisode ;)

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03 mai 2011

La chronique rose de Gaspard ou la blonde


Quand je t’ai vue pour la première fois, je n’ai pas remarqué que tu avais les cheveux teints en blond. C'est seulement deux semaines après que tu me l’as annoncé à ma grande surprise.
J’ai presque eu un doute sur mes sentimens pour toi. Finalement cela n’a pas suffi.
Je devais être vraiment con et amoureux. J’étais à la recherche de la perfection et tu avais des critères déterminants.

Revenons à cette première fois, c’était au supermarché, tu te baladais nonchalamment entre les carottes et les melons avec une bonne amie. Moi, fier, avec mon acolyte préferé, je souffle d’une voix forte: “Je crois que j’ai trouvé les thons!”. Pas de réactions de ces filles qui faisaient mine (de crayon) de ne pas avoir entendu mais qui devaient penser très fort: “Mais quel connard !”

Je ne t’ai revue que deux semaines plus tard à une grande fête. Je ne t’ai pas parlée, par timidité ou par snobisme. Je ne sais toujours pas.
Par contre j’ai discuté avec ta meilleure amie jusqu' à l’embrasser. Tout ça à demi conscient, par la faute d’un verre de vodka trop petit qui donne l’impression de ne pas boire.

Une semaine plus tard, en boîte de nuit, je vous retrouve toutes les deux. Je ne te drague toujours pas et pourtant c’est bien toi que j’embrasse assez rapidement sur la musique wouldn't it be nice des Beach Boys. Tu t’es laissée faire: apparemment ça ne t'a pas dérangé car tu as tourné trois fois ta langue dans ma bouche avant de me dire: “Tu en as mis du temps!” puis “Mais que fais-je?”(sentiment de culpabilité normal chez toutes les filles) .
Tu as eu le temps de dire “Enfoiré” et tu es partie…

Me laissant seul avec mes sentiments, là sur la piste de dances, les lumières tournoyaient, ma tête aussi. Je ne t’ai jamais revue, mais j’ai souvent pensé à toi (tout le temps en fait).

En fait, j’aurais bien aimé ne jamais te rencontrer, ou bien j’aurais bien aimé:

• que tu sois moche et mal fagotée

• que tu portes une perruque

• que tu sois radioactive

• que tu sentes des pieds

• que tu sois supportrice de l’OM

• que tu pèses 135 kg

• que tu aies une verrue plantaire sur le bout de ton nez

• que tu aies trois seins, que ton corps soit difforme

• que tu adores les romans de Marc Levy

• que tu manges du roquefort au petit déjeuner

• que tu aies une cicatrice de 10 cm sur la joue

• que tu sois amoureuse de moi

• que tu aies une dent noir devant

• que tu sois invivable

• que tes seins soient deux oeufs au plat

• que ton film préferé soit Forrest Gump

• que tu ne m’embrasses jamais

• que tu me frappes, que tu me battes

• que tu ne fasses jamais la vaisselle, ni le ménage

• que tu fasses pipi au lit

• que tu mettes 3h à te maquiller dans la salle de bain

• que tu chantes en boucle les chansons de Justin Beiber

• que tu sois plus intelligente que moi

• que tu aies tous ces défauts

Au lieu de ça, rien. Tu m’as lâchement abandonné avec tes dents cristallines et tes lèvres moelleuses.
J’aurais voulu une bonne raison de ne pas te regarder et de t’oublier rapidement.
J’aurais bien aimé trouver seulement un défaut que j’aurais pu grossir pour le rendre monstrueux et ainsi me dégoûter de toi.

Au fait, comment s’appelait cette fille déjà?


Gaspard

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02 mai 2011

La chronique musique : Quand la Diva s’en Va by Sarah


Quand on vous dit que vous allez écrire dans le blog des Chroniques d’Anna, même si c’est vous qui en avez eu l’idée, la première fois, c’est toujours un peu délicat….
On se dit : waw, mes mots vont être sur Internet, à la portée de tous, bla bla bla, bla bla bla …. On a quand même un peu la pression !

Quand on sait qu’on va faire une chronique sur la musique on se dit deux choses :
1/ qu’on ne peut pas plaire à tout le monde (donc ça enlève un peu de pression, mais c’est vrai non, qu’est ce que vous en pensez vous ?)
2/ qu’il faut choisir un « super » premier sujet, quelque chose qui va marquer les esprits…. Quelque chose qui (sans oublier le 1/ satisfera le 2/) et plaira au plus grand nombre….

Si une chanson et un groupe s’imposent à vous, vous vous dites que c’est bon signe…

Il y a des refrains qui sont entêtants, mais bizarrement ça ne nous gêne pas… Il y a des airs qui ne nous quittent pas mais qu’on est content d’avoir dans la tête toute la journée !

« Ça me blesse » du groupe « Quand la Diva s’en Va » est l’un d’eux

Je vous avertis tout de suite, mieux vaut vous préparer, vous n’avez pas fini d’entendre cette jolie liste plaintive et de la fredonner ! Et c’est tant mieux !

Dès la première écoute on est séduit par cet air frais et entraînant, par ces paroles simples, drôles mais si justes et par ce côté « c'est dans ma tête» mais innovant….

En effet, Quand La Diva S’en Va ne ressemble à personne !

Et même si on ne sait pas vraiment d’où vient ce groupe (de Montpellier et de Paris selon leur page Facebook) on s’en fout ! L’essentiel ce n’est pas d’où ils viennent, mais où ils nous emmènent….
Et leur univers, on adore !

En découvrant leur clip on est « cloué » par tant de créativité et d’esthétisme, on est abasourdi par ces filles qui jouent de la guitare éléctrique et par ces paroles qui s’étalent sur notre écran Youtube, aussi petit soit-il !

Alors que fait-on me direz vous, Quand La Diva S’en Va ?
Et bien on fait le buzzzzzzzz !
On forward tout ça à tous nos potes, car on « likeeeeeeeee » !
Et enfin, on attend avec impatience, la sortie de l’album !

Les infos pratiques  :

Prochain concert : May 06 Foire de Paris avec France Bleu
Page FB : http://www.facebook.com/quandladivasenva?ref=ts
Date de sortie de l'album : inconnue

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