28 février 2011

La chronique musique by . . .(cliquez sur le titre de cette rubrique pour écouter)

Lili wood and the prick




Comment passer à côté de cette bombe musicale dans l’univers electro pop folk !?

Apres plusieurs apparitions remarquées à la télé, tout le monde connaît ce duo formé par Nili Hadida et Benjamin Cotto. Une rencontre dans un bar parisien de deux bobos, complètement barrés et leur musique existait.

Leur musique est ésotérique. Elle vous emmène dans un univers fantastique, naïf et touchant avec beaucoup de douceur.

Leur album « Invincible Friends » vient de sortir.

La deuxieme chanson « (No no) Kids » nous raconte que Nili ne veut surtout pas d’enfants, parce que ça pleure et qu’elle ne veut pas non plus de maison, parce qu’elle perd ses clés. Hors-normes, drôle, frais. On adore.

Un coup de cœur tout particulier pour la chanson : « This is a love song » de leur précédent album. Vous l’écoutez une fois, et vous ne pouvez plus vous en passer.

Lili wood & the prick, ce sont des comptines chantées par une voix enfantine mais très riche qui n’a peur de rien.

Quelques titres comme « Prayer in C » ou encore « Little Johnny » mélancoliques. Immanquables avec une voix pareille.

Pour vous, pour moi : écoutez-les.

Vous trouverez leurs dates de concerts ici :

24 février 2011

La Chronique Rose de Samantha ou La suite du « Jean »

Résumé du dernier episode :
J’ai trouvé du nouveau matos, un beau brun du marais qui m’a invitée à diner.

Coucou mes amours,

C’est le cœur léger que je vous écris aujourd’hui pour le compte-rendu que vous attendez tous depuis longtemps.

Alors, d’abord vous vous demandez tous comment j’étais habillée le soir ou Mr Jean m’a invitée à dîner.

Les soldes n’avaient pas encore commencé, j’ai du donc bataillé avec ma garde robe pour trouver quelque chose de sexy -mais pas trop-, mignon -mais pas trop...etc

J’ai donc essayé TOUTE ma garde robe, celle de ma mère, celle de mon frère aussi, j’ai fait des combinaisons improbables pour me retrouver affalée sur le lit à fumer et me lamenter : Un pantalon taille haute, mon soutif bleu foncé, un escarpin et une ballerine aux pieds.

J’appelle Camille à la rescousse qui me détend et me dit : « de toutes les façons ma p’tite Sam, si tu savais comme il s’en fout de ce que tu portes ! Ce qu’il veut c’est te dessaper alors …Une petite robe noire toute simple fera l’affaire »

J’écoute les conseils de Camille, et enfile ma robe noire Zara que je sors pour toutes les occasions, mais attention pour ne pas faire “too much“ je suis obligée de l’accessoiriser de trucs rigolos, et d’une petite veste de couleur grise ou beige.
Des talons … La base !
Un trait noir sur les yeux, du gloss sur un rouge à lèvres rosé et je suis parée.

Mr Jean, appelons-le Ali car il est algérien et que ca lui va bien. Il m’avait préparée une salade « pamplemousse/avocat » très originale, le mariage des saveurs sucrées et salées était parfait. Puis de l’agneau au miel : un délice.
J’avais apporté un vin rouge pour détendre l’atmosphère.
Nous n’avions qu’à nous laisser aller. Alors que nous avions terminé de manger, nous étions dans le petit salon à boire un café.

Il s’est approché et m’a demandée s’il pouvait m’embrasser, c’était très attendrissant.
Je n’ai pas résisté.

On s’est embrassé lentement, chacun avec un peu de retenue, mais l’alcool aidant, si si !! Je vous assure que c’est l’alcool qui a aidé, on est allé un peu plus loin, un peu plus vite :)

Et je ne suis pas du genre à mettre des notes, mais quand un élève est excellent il se doit d’avoir de bonnes notes, il faut le lui dire. Ali mérite un 19/20.
Oui oui 19, soit un A+ pour les anglo-saxons.

Pas 20, parce qu’il s’épile le torse, et que ça pique, et je ne vois pas l’intérêt.
L’aire des metrosexuels a disparu, les übersexuels ont cédé la place à l’homme « Novo Casual » qui assume aussi bien ses cotés virils que sa part de féminité.

Donc les poils, Messieurs, c’est normal, ca n’a rien de dégoûtant. Alors posez doucement ce rasoir ou cette tondeuse et détendez-vous.
Regardez-vous face au miroir et répétez : « Je suis un homme, les poils c’est beau. »

Revenons a Ali, ce cher Ali, comment quitter un homme qui fait si bien l’amour ?
(Oui il faudra par la suite que je le quitte)

Il pose ses mains sur vous et vous savez déjà qu’il le fait avec le plus grand respect pour vous (de nos jours, ce n’est pas négligeable) et en plus, il va vous faire rêver (enfin jouir quoi … ;))

(Si vous voulez plus de détails, il faut commenter cet article : Ah ben oui : c’est du donnant-donnant. Ou bien vous me demandez ce qu’il a fait, des conseils pour faire tout comme lui,ou pour amener votre partenaire à faire tout comme, ou bien en échange vous me donnez un détail croustillant de votre vie amoureuse…)

A vous de jouer !
La suite au prochain épisode !

23 février 2011

La chronique verte de Lauryanne ou Un week-end à Montréal

Pour ceux qui espèrent une petite bouffée de verdure, ce n’est pas dans mon article que vous la trouverez cette semaine. Et oui, j’ai réussi à quitter mon Vermont profond l’espace d’un week-end pour aller rejoindre la ville de Montréal. Donc, aujourd’hui on voyage !


L’avantage de ma contrée lointaine, bien que l’on soit perdu au beau milieu de nulle part, c’est qu’on est à environ 3h de Boston, Montréal et New-York City en voiture. Donc, c’est possible d’aller se faire un petit WE citadin sympa.

Ce WE était prévu depuis plusieurs semaines avec mes potes de la fac dont deux sont, comme moi, nés au mois de février. Donc le but était d’aller fêter ça dignement en ville.

On est parti en troupe : 5 filles, 4 mecs. Et la particularité de mon petit groupe de potes c’est que tous les mecs sont gays, on s’est donc retrouvé tout le WE dans le quartier gay de Montréal.

Ce qui m’a le plus marqué, ce sont les boîtes gays. On y trouve quasiment que des mecs et certains… aie… feraient pleurer toutes les nanas hétéro en recherche de beaux mâles. Je ne sais pas pourquoi mais ils adorent montrer leur corps musclés et luisants…. La scène d’entrée qui m’a directement mise dans le bain : 5 mecs torse nus, supra musclés, en train de se trémousser sur le podium comme des nanas et en train de se tripoter entre eux. C’était super hot !!! Et super bizarre aussi… Ensuite, mon premier coup d’œil à droite m’a montré un couple de mecs en train de se racler mutuellement le fond de la gorge et mon deuxième coup d’œil à gauche, idem mais cette fois c’était deux nanas qui se plotaient de manière très explicite. Insane place !!! Mais bon, la musique était bonne et au moins en tant que nana hétéro, je ne me suis pas faite emmerder de la soirée.

Sinon, Montréal comme tout le monde le sait est une ville très très froide. Mais je crois que l’on ne se rend pas compte avant d’y être allé. Il faisait un bon – 25° le WE dernier et pour vous donner une idée, jetez de l’eau en l’air, elle retombe en glaçon par terre. Ou encore, dès la première respiration à l’extérieur, les petits poils du nez, qui généralement nous protègent contre les trucs dégueu qu’il y a dans l’air, se rassemblent entre eux et crées des minis stalactites dans votre nez. J’appelle ça le « froid qui fait mal », parce qu’il transperce vraiment tous les vêtements et vient attaquer toutes les parties du corps. Je me demandais en France si les caches oreilles n’étaient pas un truc un peu inutile, mais ici, c’est plus qu’indispensable si vous ne voulez pas perdre les petits moignons qui vous servent d’oreilles.

En ce qui concerne les plaisirs de la bouffe, j’étais aux anges : retour en France ! Du bon pain frais sorti tout droit du four de la boulangerie, le bonheur ! Les américains sont très doués pour la bonne bouffe bien grasse tels que les hamburgers ou les hot-dogs, mais ils ne sont pas très doués pour tout ce qui est pain, pâtisserie et charcuterie, l’autre partie de la bonne bouffe qui fait grossir. Après 6 mois passés à l’étranger, je me rends compte à quel point une simple baguette de pain peut me rendre heureuse. Sinon, les spécialités sont super bonnes aussi : la poutine (frites avec fromage fondu dessus et sauce barbecue), la queue de castor (grand beignet plat avec en garniture de ce que vous souhaitez, en partant des fruits jusqu’au chocolat fondu), la tire (bâtonnet de sirop d’érable glacé)… un vrai régal !

J’allais oublier le plus extra, l’accent canadien !!!! Certains l’adorent, d’autres le détestent. Je fais partie de ceux qui l’aiment bien, mais bon à petite dose quand même. Lorsque je comprends ce qu’ils racontent, j’ai l’impression qu’ils font des blagues quand ils parlent. « Tabernacle ! C’est chien. On va prendre le char ! » Vous comprenez quelque chose ??? Nan, moi non plus…

Montréal c’est sympa à visiter, on y mange bien et il y a de bons restaus et de bons endroits où sortir faire la fête. Par contre si « l’envivouzy prend d’aller fairun tuuuur peur leubaaa » (100% canadien !!!), couvrez vous bien, et dans tous les sens du terme, surtout pour vous messieurs !!! ;)

LN

14 février 2011

La chronique Photographique d'Arthur P


Accrochez vos ceinture car 2011 rime avec l'insolite, l'étrange et le non intuitif !

Arthur P

La nouvelle chronique verte de Lauryanne

Mon rêve américain au fin fond de mon patelin.


Comme je suis nouvelle dans le blog, je tiens à me présenter.
Je m’appelle Lauryanne et j’ai été l’une des heureuses élues de mon master, choisie pour aller faire un LLM (une année d’études de droit à l’étranger) aux Etats-Unis. Vu comme ça, il y a de quoi se dire qu’il s’agit de quelque chose de génial, le rêve américain le temps d’une année avant de se lancer dans la vraie vie active.
Ce que je ne savais pas à ce moment là, c’est que la Vermont Law School se trouve dans l’un des Etats les moins peuplés des Etats-Unis, le Vermont, où il y a un habitant pour 1000 arbres…

Le premier jour, après avoir quitté l’aéroport de Boston, j’ai entre-aperçu la ville à travers les vitres du bus et je me suis dis, « ça y est, j’y suis, c’est comme dans les films ». Mais le bus a rapidement quitté la ville et mon rêve de big city américaine. On était parti pour 3h de route en direction de Hanover dans le Vermont.

Ma première impression a été de me dire « Houla, il y a quand même de plus en plus d’arbres qui nous entourent ! Flippant ! » Il n’y avait que des arbres, des arbres et encore des arbres. Mais ce n’est pas tout. J’avais le regard perdu dans toute cette verdure quand d’un coup j’ai vu quoi à travers les arbres ?? Un ours !! Comme si c’était tout à fait normal… Ca commençait bien !!!

La nuit commençait à tomber et on s’engouffrait de plus en plus à travers les montagnes et les arbres. Les heures passaient et une espèce d’angoisse commençait à monter en moi : « mais dans quoi me suis-je embarquée ?? Où est la civilisation ?? Vais-je me faire dévorer par un ours avant la fin de l’année ?? ». On est finalement arrivé dans Hanover, une ville assez « normale », mais néanmoins sortie tout droit d’un vrai film de série télé américaine avec les school bus, les maisons en bois, les gens qui font leur jogging....

Deux étudiants de la fac attendaient à l’arrêt de bus. Je vous raconterai plus tard comment l’un d’entre eux s’est révélé s être le pire des américains existant sur cette planète. Après quelques présentations pitoyables en anglais (mon anglais étaient encore très ridicule, ce qui m’a également valu pas mal d’histoires rigolotes et/ou tragiques (à suivre)), on est parti en direction de SoRo, le centre de nos vies actuelles, là où tout se passe et où rien n’en sort, la ville aux mille secrets…

30 minutes après, nous voila arrivés, SoRo, le choc !
Le patelin, la demi-rue marchande faisant office de centre ville, le shérif…
et non, je ne rêvais pas, j’allais passer une année de ma vie dans cet endroit plus qu’étrange et pittoresque. Ma première impression de la ville a été de me dire « cette ville est un mélange entre un vieux western, une série américaine et un remake du film thriller … Help ! » J’avais l’impression d’avoir fait le tour du globe et d’être arrivée dans un monde parallèle.

Mais ne vous en faites pas, vous verrez qu’avec le temps et les péripéties parcourues, on découvre le charme de cet endroit plus que singulier et que oui, oh que oui, des milliers de choses intéressantes peuvent s’y passer…

Au final, le principal est là : la fac, le resto, le pub, le magasin, la banque, la poste, la brocante (l’endroit le plus bizarre que je n’ai jamais vu)… et surtout les amis. Au contact de mère nature, on se rend compte de ce qui a vraiment de l’importance et on révise ses critères à la baisse. (Vous comprendrez bientôt pourquoi…)

La recette : une fac perdue dans une très petite ville américaine, 80% de la population sont des étudiants, rien dans les 30 km environnant à part des arbres… et 6 français. Shakez tout ça et vous obtenez du gossip à fond, des histoires de cul, de cœur, des mélodrames, des pétages de câbles, des moments inoubliables, des barres de rire, des rencontres de dingue, des amitiés, des embrouilles, des voyages…

Je vous raconterai toutes les semaines nos aventures. En attendant la suite, passez une bonne semaine. ^^

11 février 2011

Le thème de la semaine : La jeunesse

A partir de quand exactement pense-t-on à la jeunesse ?


La jeunesse : est ce seulement un âge ou est-ce un état d’esprit ?
Est ce qu’il suffit de se sentir jeune pour être jeune ?

On commence à penser à la jeunesse quand des regards plus mûrs se posent sur nous.
Tout à coup, on comprend le poids des années sur les épaules des autres, et l’on comprend pourquoi ils nous regardent ainsi.

Puis, rapidement, on se dit que notre jeunesse ne durera pas, on commence à avoir mal quelque part et à être fatigué en fin de journée, ne vouloir rien faire si ce n’est se détendre.
Et l’on s’angoisse alors, avant même qu’une première ride n’apparaisse, on a déjà utilisé trois crèmes antirides.

En fait, on court après le temps, on cherche à dépasser les années qui passent.
On aimerait que le temps glisse sur nous. Qu’il nous épargne, comme la mort.

Eh oui, nous prévenons aujourd’hui les rides qui n’existent pas encore, nous prévenons les problèmes qui ne sont pas encore survenus, en s’assurant contre tout : les ouragans, les vampires , les tempêtes, les chagrins d’amour, les noyades, les accidents, , les manques de chance …
La nouvelle génération est prévoyante, quoique lorsqu’il s’agit d’environnement elle prévoit. Mais rarement au prix de son confort. Le bien être : notre planète d’accord mais on conserve nos spas et nos voitures.

De nos jours, être belle ou beau c’est être jeune, mince, en forme. C’est avoir de jolis atours (chers c’est mieux), c’est posséder le dernier accessoire à la mode, et si c’est un homme, Soit.

Je ne dénigre pas cette société, je constate seulement, et en écrivant je me rends compte alors que j’utilise une crème « jeunesse des mains » sans même y avoir prêté attention.

Je suis une jeune femme du XXIème siècle, je suis formatée comme tout le monde à préférer les gens minces, et riches.
En me regardant chaque matin, je bataille avec moi même, pour essayer de m’aimer malgré mes formes de femme. Je mets des lotions qui réveillent ma peau, avant de mettre une crème qui éveille mon regard puis après une crème qui hydrate tout en veillant à matifier mon teint, j’applique du maquillage pour cacher mes imperfections.

Mais comme dirait mon père : Si tu as des boutons, c’est bon signe, ça veut dire que ta peau vit. Ben, il a pas tort … En fait, on cache notre humanité, dès qu’on a deux minutes.

Evidemment, j’adore prendre soin de moi, et me tartiner de toutes sortes de crèmes aux odeurs rigolotes et aux bienfaits miraculeux.
Mais tout de même, moi, mon corps, ma tête, mes courbes je les aime bien, je les trouve féminines, maternelles. Et pourtant, avec quelques kilogs en plus, je ne ferai plus partie de la norme. Je ne serais plus regardée, voire marginalisée.

Dur le XXIème siècle. Mais, en réalité ça a toujours été comme ça. Oui, au XIXème siècle, figurez-vous qu’être bronzé tait signe de pauvreté : cela signifiait que vous étiez toute la journée dehors à labourer les champs, d’ou votre teint hâlé.

Les discriminations sont les mêmes, à travers le temps, mais elle se déguisent.

Alors que de plus en plus de campagnes publicitaires nous enjoignent de nous aimer tels que nous sommes avec nos différences. Alors que la télé nous fait croire que nos différences sont nos richesses et dans le même temps, nous présente une seule et même image.

En fait, le monde serait schizophrène et nous entrainerait dans sa folie avec lui.
La nouvelle génération : S comme schyzo ? P comme paradoxale et E comme épicurienne.

SPE.