29 octobre 2010

La chronique parfumée de Margot : Quand ma chronique parfumée se met au parfum

Suite a une demande oppressante de la rédactrice en chef, il est temps de vous enseigner les bases de la parfumeries mes petits. Hihih Ne vous méprenez pas, personnellement je sais très bien que vous savez très bien ce qu’est une note de tête, une note de fond ou un accord hespéridé...Je pense qu’Anna essaye en réalité de combler son manque de culture en vous faisant porter le chapeau.
Alors ne vous en faites pas chers lecteurs ! Cette chronique sera ludique, utile et même encore plus parfumée que d’habitude !


















Commençons par le commencement :


- L’usage et le commerce du parfum par l’homme remonte à l’antiquité. Il y a des milliers d’années, les Egyptiens consommaient déjà enormement de parfum...A l’époque cependant il servait surtout pour des pratiques religieuses.
- Le grand bouleversement eu lieu a la fin du Moyen Age et au début de la Renaissance avec l’apparition de l’alambic et de l’alcool éthylique.
- Puis le parfum acquiert peu à peu ses lettres de noblesse en Occident et la ville de Grasse devient alors la capitale du parfum.
- Des le XIXeme siècle, l’essor industriel et publicitaire et le développement de la chimie organique font monter le parfum au rang de produit de luxe en plaçant Aimé Guerlain au rang de créateur de la parfumerie moderne.


Pour créer le parfum que nous connaissons tous aujourd’hui, plusieurs matières sont utilisées :

- Les matières premières végétales, mais aussi les plus connues, les fleurs, les fruits...
- Les matières premières animales, dont je viens moi-même de découvrir le détail sur Wikipedia et qui va me pousser a étudier plus longuement la composition des fragrances que je porte !
- Mais aussi les matières premières synthétiques, créées par les parfumeurs/les nez qui parviennent a développer eux-mêmes de nouvelles odeurs

Enfin, tout ça est passionnant et permet de réaliser que même si le parfum est aujourd’hui un produit de luxe, que certains peuvent considérer comme superficiel, ce produit a en réalité une histoire passionnante et provient d’un héritage riche en recherche et en curiosité.


Bon maintenant qu’on en sait un peu plus sur son origine, penchons nous un peu plus près sur la description d’un parfum. Comme vous l’avez certainement déjà remarqué dans pas mal de mes chroniques, j’utilise souvent des termes pour décrire le parfum qui correspondent en fait à sa famille olfactive. Ainsi, il y a 7 grandes familles olfactives qu’il est important de décrire pour briller en société :


- Les floraux...je ne vous fais pas de dessins !
- Les boisés...la non plus !
- Les orientaux, dominés en général par une odeur sucrée comme la vanille mais aussi de baume, d’épices...Le premier oriental a été Shalimar de Guerlain. Cette famille est généralement très controversee car c’est a mon sens la plus puissante ! Les parfums orientaux sont forts et ont beaucoup de caractère, ils sont singuliers et c’est dans cette catégorie que la plupart des succès d’aujourd’hui se classent.
- Les hespéridés....Les quoi ? Les Hespérides ! Tout pleins d’agrumes et en général très toniques !
- ...Mais aussi les chypres, les fougères et les cuirs.

Pour le coup ça aurait été un peu long de tous les décrire mais globalement vous avez les plus importants mes ptits loups
Enfin, avant de vous laisser respirer enfin, je souhaite insister sur un dernier détail très important. Comme vous le savez probablement tous, un parfum se compose en 3 actes ; 3 étapes ; 3 notes qui nous permettent de le décrire et de juger son évolution.


Ces 3 notes sont :
- La note de tête, qui dure en général de 30 min a 1h
- La note de coeur, qui a une espérance de vie de 2h a 8h
- La note de fond, la plus puissante, la plus attendue qui se fait sentir après 5h environ jusqu’au lendemain et même après dans certains cas


Vous l’aurez compris, parlez de parfum peu prendre des heures, des jours...l’important c’est la passion ! Un parfum peu jouer un rôle primordial dans la vie d’une femme ou d’un homme. Certains se sentent nus ou invisibles sans parfum. D’autres l’utilisent comme arme de séduction...Le fait est que cette invention ait un rôle bien défini pour chacun d’entre nous et si vous en parlez autour de vous, vous verrez que ces différences sont frappantes.

Contrairement à la fin de mes dernières chroniques, je ne vais pas vous conseiller de courir dans vos parfumeries pour vous pschiitez mais simplement de vous asseoir et de réfléchir au rôle du parfum dans votre vie de tous les jours. Pour moi c’est inévitablement la touche de féminité en plus qui fait craquer mon chéri......


Et vous ???
Bisous parfumés
Margot

27 octobre 2010

26 octobre 2010

Le Billet de Magali Ou " De différences en tolérances"

De différences en tolérances











(Photo de Marie- Jose)

Merci à tous ceux qui ont répondu a mon message pour me dire quels étaient leurs principaux reproches dans un couple envers leur partenaire.

Les principaux reproches des femmes envers les hommes : trop jaloux, pas assez attentionné, ne parle pas assez. Et ceux des hommes envers les femmes : veut toujours plus, trop jalouse, veut toujours parler. En fait c’est assez drôle de voir que ce sont soit les mêmes choses, soit leurs contradictions.
Si je prends d’abord la jalousie, parce que je dois avouer que c’était le reproche principal des deux parties !!! Au sein d’un couple, il y a deux personnes distinctes, qui ne peuvent vivre 24h/24h ensemble !! Ce serait horrible de devoir rester toujours ensemble. Déjà pour préserver sa propre intimité, éviter la routine et garder le mystère.

Du point de vue des filles : la jalousie, avouons-le mesdemoiselles, on aime ça, même si parfois c’est trop. En fait cette phrase est typiquement féminine !!
S’il n’est pas jaloux, on se dit qu’il ne nous aime pas, mais s’il l’est trop, alors il nous étouffe. Nous sommes les pros du juste milieu et de la contradiction.
« Non mis chéri y a un juste milieu, c’est bien que tu sois jaloux, c’est mignon, mais pas trop ! »
Le problème les filles, c’est qu’un juste milieu n’est jamais facile à trouver.
Et puis la vérité c’est aussi qu’on aime qu’il soit jaloux, certes pour montrer qu’il tient à nous mais aussi pour lui montrer qu’on plaît encore, alors ça on aime ! Ok je vous l’accorde nous sommes compliquées et peut être même un peu torturées.
Je crois que le secret est de savoir faire la différence entre jalousie, jalousie maladive et possessivité. Jalousie : OUI, le reste NON NON NON ! Oui une fille c’est comme une fleur, ça a besoin de respirer, ça a besoin d’air.

Du point de vue des hommes : dire « elle est trop jalouse » est souvent synonyme d’un grand panneau ATTENTION DANGER. Un homme qui dit « elle est trop jalouse » ça veut dire elle est trop étouffante, donc qu’il a besoin de liberté ; Résultat : ça se termine bien souvent en tromperie.
Bien sûr un homme aime que sa femme soit jalouse mais lui ne pensera pas « si elle n’est pas jalouse elle ne m’aime pas » mais ce sera plutôt une question d’orgueil. Un homme reste un Paon. Même s’il ne trompe pas, un homme a besoin de séduire, de sentir qu’il plaît. Ce n’est pas pour autant qu’il n’aime pas sa chérie, mais il a besoin du regard des autres femmes. Et il adorera un peu de jalousie, il se sentira apprécié à sa juste valeur. Mais je précise UN PEU !!
De tous les hommes que je connais, dés qu’un homme se sent étouffé ou enfermé, il prend la fuite, part en courant ou trompera pour retrouver sa sensation de liberté. Alors les filles c’est comme pour nous, Jalouses oui ! Possessives et/ ou chiantes NON surtout PAS ! Question d’équilibre.
Donc pour la jalousie il semblerait que filles et garçons ne sont pas si différents. Leurs façons de réagir l’est mais pas le sentiment initial. Il faut donc faire preuve de MODERATION.


Concernant le point reproché aux hommes de ne pas être suffisamment attentionné. Là je soutiens la gent féminine à 100%, désolé !! Et oui Messieurs, il n’y a pas de secret, on est certes compliqué mais si vous voulez nous voir heureuses, occupez-vous de nous, prenez soins de nous, surprenez-nous.
JE NE VOUS PARLE PAS DE CADEAUX, de prix fous etc… Les hommes ont vraiment tendances a tout confondre. Faire plaisir ne coûte pas forcément cher !! Un geste tout simple nous suffit. Comme passer nous voir par surprise, un message plein d’amour, un croissant au pied de la porte ou du lit, une rose, simplement passer dire bonjour, juste un bisou volé (oui d’accord c’est vrai j’avoue, je suis une incorrigible romantique). Et là ce ne sont que des gestes gratuits ou à moins de 2 euros !! Croyez-moi, faites plus de petits gestes, plus régulièrement et elle sera grâce à vous, La plus heureuse !! Et comme nous le savons tous, une femme heureuse, signifie une vie tranquille pour vous ;)
Oui, c’est vrai, nous avons notre caractère, comme si vous ne l’aviez pas remarqué !! Mais même si vous nous le cachez, on le sait, c’est pour ça que vous nous aimez, je me trompe ?
Attention les filles, n’en voulez pas non plus à votre homme au point de lui faire la guerre s’il manque d’attention, oublie une date ou autre. On relativise !!! Les femmes sont plus dans les détails, dans l’entretien des petites choses. Alors qu’un homme c’est plus « Je lui ai offert un voyage, c’est bon je suis tranquille pour un moment là ». Essayez de lui faire comprendre, sinon tant pis, il faudra faire avec. Si vous n’y arrivez pas, que vous vous faites la guerre pour ça, et bien mieux vaut trouver quelqu’un de plus romantique. Mais si vous voulez rester avec, il y a des concessions à faire.
C’est ça l’amour non ?
Moi, mon ex, c’était ça : Un garçon très gentil mais pas romantique pour un sous, dans les gros cadeaux et pas trop dans le régulier. Je ne critique pas, tous ses cadeaux étaient adorables, mais il a toujours cru que quand je lui parlais d’attention, je parlais encore d’argent et je n’ai jamais réussi à lui faire comprendre, j’ai donc fait avec. Alors moi qui était très attentionnée et romantique (du genre à lui acheter son goûter préféré ou pour nos 7 mois, arriver le matin par surprise chez lui avec 7 croissants, et sept bougies et le réveiller par l’odeur du café et un bisou. Oui je vous l’ai dit je suis romantique !) Je me suis lassée, et j’ai cessé tous ces petits gestes qui je crois lui manquaient parfois. C’est quand même agréable quelqu’un qui prend soin de vous non ?


Ce qui me mène au troisième point « elle en veut toujours plus ». Je ne peux contredire ceux qui m’ont dit qu’une femme est une éternelle insatisfaite. C’est le propre d’une femme. Bon c’est vrai que parfois c’est super chiant, faut pas croire, on s’en rend compte aussi ! Mais bon il y a quand même des bons côtés à cette caractéristique. En fait je crois que ceux qui m’ont dit ça, c’était pour dire qu’ils avaient toujours l’impression de ne pas faire assez, que même s’ils avaient un geste, ils voulaient plus. Ce n’est pas faux. Nous adorons vos petits gestes, nous les apprécions plus que vous ne le pensez. Je me souviens que mon ex était tellement peu dans les petits gestes, qu’une fois il m’a offert un bouquet, je lui ai dit merci peut-être une vingtaine de fois ! C’est pour ça que vous faites aussi peu de petits gestes réguliers ? Pour qu’on les apprécie vraiment ? C’est pas bête mais pas nécessaire non plus, bien sûr le but n’est pas d’en avoir tous les jours sinon ça devient plus comme un acquis mais bon de là à n’en avoir jamais ou 1 fois dans le mois !!!
Après les garçons, soyons réalistes, quand vous faîtes un petit geste, c’est top, on est heureuse mais bon on se calme, vous avez pas non plus changé la couleur du ciel.
Alors oui c’est vrai nous demandons souvent plus, mais nous faisons plus aussi et demandons plus à nous-mêmes également. Je vous l’ai dit, nous sommes des fleurs, nous avons besoin d’attentions, d’air, d’être chouchoutées. Révolution sexuelle, égalité des droits, ok mais de là à oublier que nous sommes DES FEMMES ! Je suis contente pour le droit de vote etc etc mais bon, nous ne sommes pas non plus des hommes !!! Ne mélangeons pas tout. Nous pouvons nous affirmer, revendiquer nos positions mais ce n’est pas pour autant que nous ne voulons pas de romantisme ou que nous avons perdu notre goût pour l’amour.


Et enfin le dernier point de désaccord que vous m’avez citée : LA DISCUSSION : chouchou des filles, cauchemars des hommes. Une femme a besoin de comprendre, de parler, d’essayer de rentrer dans la tête de son partenaire.
S’il y a une dispute, elle voudra comprendre le pourquoi du comment. Alors qu’un homme voudra juste un moment tranquille, sans parler avec elle, sans se prendre la tête et oubliera tout seul. C’est incroyable ça. Eux pensent qu’on se prend la tête, après tout, peut être que ce n’est pas si faux que ça. Mais bon il est toujours important de comprendre. Bien sur parfois une dispute ou un désaccord est juste un désaccord ou une dispute. Mais parfois, il y a une accumulation, une haine, un dérangement. Peut être que la solution est que les femmes se prennent moins la tête et les hommes apprennent à plus communiquer. Tout n’est pas à décortiquer mais parfois, une bonne discussion peut faire avancer les choses, il suffit parfois de prendre le risque de S’OUVRIR, car ça les hommes en ont particulièrement peur aussi !!

En fait ça représente bien la différence de langage entre hommes et femmes. Chacun voit les choses de sa planète.
Peut-être que c’est ça un couple, des compromis naturels qui se font d’eux même lorsqu’on est amoureux, pour arriver à parler plus ou moins le même langage ?
Peut-être que c’est ça le secret d’un couple tout simplement ?
Essayer de former un langage compris des deux et toléré par les deux.

25 octobre 2010

La chronique Rose by Samantha ou l’initiateur :

Tout le monde a son initiateur. L’initiateur c’est le mec qui en connaît un peu plus que nous (coté sexe) et qui veut … nous faire partager.
(Jolie formule non ?)












(Alfred Stieglitz Photo )

Les règles pour utiliser un initiateur sont les suivantes :

-Ne jamais sortir avec l’initiateur, en effet il « sort » probablement avec 5 autres filles à la fois.

- Ne pas s’attacher a lui, enfin au sens figuré surtout !

-En profiter : c'est-à-dire, LE LAISSER FAIRE. Oui ça fait peur, non vous n’avez jamais fait ça, et alors ? Normalement, il sait ce qu’il fait c’est son job.
S’il y va, laissez vous tenter, respirer par la bouche pour vous détendre, n’ayez pas honte ; c’est une perte de temps, s’il est la c’est que vous lui plaisez telle que vous êtes.
L’initiateur sait que vous êtes nouvelle dans le domaine, justement c’est pour ça qu’il est ici. Il se fait un plaisir de vous faire découvrir. Vous imaginez la satisfaction pour lui de savoir qu’il a le pouvoir et que grâce à lui d’ici quelques minutes vous ne serez jamais plus la même !
Votre corps, il le connaît, et honnêtement déjà qu’un homme en général ça ne pense pas (OHHH !) mais un homme devant une jeune femme en fleur, nue, ça ne se pose pas beaucoup de questions. Alors laissez le profiter du spectacle.

-Ne pas laisser l’initiateur dans surveillance

-Ne pas le mettre au micro-ondes il risquerait de fondre, si vous voulez le réchauffer, le mettre sous l’eau plus précisément … Dans la douche.
En effet, la douche est une des pièces de la maison la plus propice à ce genre d’ébats. Toutefois, il n’est pas toujours facile d’en profiter, car vu que nous sommes debouts, avoir la même taille que son partenaire facilite beaucoup la vie. Et on ne choisit pas un homme pour sa taille, enfin pas celle la !
Quoiqu’il arrive, bien que la relation ne soit pas toujours physiquement facile, tous les préliminaires sont possibles sous cette douche.

-N’appeler l’initiateur qu’en cas d’envie de SEXE. Car l’initiateur, lui, a toujours envie.
Mais si vous l’apellez pour une session câlins.. Ça ne va pas lui plaire, et il ne faut pas contrarier l’initiateur.

-Ménager ce dernier : les hommes n’aiment pas se sentir utilisés. Ils préfèrent penser le contraire. Soit, lui faire croire que l’on veut entendre sa journée et ses histoires de mec.
Ne pas s’infliger les matchs de foot, faut pas exagérer quand même !

-Faire signer à votre machine une charte de discrétion


Pour toute autre question, vous pouvez consulter notre page web ou apellez le service client.


La suite au prochain épisode.

22 octobre 2010

La Chronique Parfumee de Margot C : Marry Me ! By Lanvin

Ma chronique parfumee s’est aujourd’hui faite piquer la fesse droite par la fleche de Cupidon. Ornee d’un ruban de satin fushia et pleine de romance, celle ci sera consacree au tout nouveau parfum de Lanvin, Marry Me !















Pour cela j’appelle a la barre toutes celle et ceux qui sont amoureux et qui me comprendront lorsque j’evoquerai les mots romantisme, complicite et vie a deux.
Si vous aussi vous revez de vous retrouver seule avec votre moitie pour un moment intense et decale et si vous souhaitez par la suite pouvoir revivre tous ces beaux moments simplement en reniflant le coin de votre poignee...Foncez dans vos parfumerie et je suis sure que vous tomberez vous aussi amoureux de la fragrance la plus poetique du moment.
Pour resumer, Marry Me ! est mon tout dernier coup de coeur. Avec ce nouveau parfum, la marque a ete capable de jouer sur le theme de l’amour d’une maniere moderne en ecrivant une histoire petillante, fraiche et eclatante. La pub parle d’elle meme et le nom du parfum donne clairement le ton.
Lanvin a cree le parfum d’une rencontre en imageant la passion des premiers jours, la tendresse d’un serment et la promesse d’une vie a deux. Marry Me ! apparait comme une evidence, un caprice ou encore un defi. Cette histoire dont parle Lanvin peut remonter a 1h, 1 semaine, 1 mois ou 1 an...peu importe ! Le parfum est exaltant comme un coup de foudre, c’est aussi un concentre de bonne humeur et de feminite.

La composition de Marry Me ! est parfaitement contrastee entre douceur et tenacite.
La note de tete est composee de peche blanche et d’orange amere.
La note de coeur ; de musc et d’ambre qui lui donnent l’attrait mysterieux d’une histoire d’amour.
La note de fond joue avec des petales de rose, de jasmin et de magnolia qui s’entrelacent delicatement pour donner a votre peau ce cote desirable.
C’est en fait un floral etincelant et fastueux qui vous etreindra aussi tendrement que les bras de votre cheri....Oui oui oui c’est promis !
La bouteille, quant a elle, est moderne et distinguee. Le noeud est inspire de l’univers d’Albert Elbaz, le directeur artistique de la maison Lanvin, qui joue volontiers avec Marry Me ! sur le theme du mariage en continuite avec sa collection de robes de mariees tout aussi modernes et decalees.

Parce que c’est tellement agreable de se sentir amoureuse et de le crier haut et fort, n’hesitez plus ! Si, comme moi, vous avez un cheri-cheri ; parfumez vous de Marry Me !, montez tous sur une vieille bicyclette et laissez votre cote intuitif et effronte vous guider... Et si au contraire vous etez seules, sautez a votre convenance sur votre collegue de bureau ou sur ce nouveau parfum et laissez la passion vous envouter.

Alors, combien d’entre vous croient encore au coup de foudre ?

Bisous parfumes






19 octobre 2010

Le billet de Magali ou " LA TROMPERIE ? "

« La fidélité ne s’affirme vraiment que là où elle défie l’absence »
(Robert Doisneau)

Question vaste a mon sens. Il faut prendre en considération l’âge, la situation du couple…etc
Avant tout, où commence vraiment la tromperie ? Un mensonge ? Un baiser ? Une partie de jambe en l’air ? Chacun aura son avis à ce sujet. Moi je fais plus partie de la catégorie qui considère qu’un mensonge est une trahison et un baiser une tromperie.
En fait une tromperie pourrait être toute chose non avouable à son partenaire, non ?

Peut-on trouver des excuses à la tromperie ?
Il est vrai que c’est un geste blessant et sans retour en arrière, une fois trompé, il est très difficile pour le couple de survivre si le trompé l’apprend.                    La confiance est quelque chose de très fragile, tout autant que l’amour.                 Une fois brisée, elle peut certes être accordée de nouveau mais jamais de la même façon. Il ne faut pas se leurrer, après quelque chose qui nous fait mal, ça nous change, on aura beau se convaincre du contraire ou tout faire pour oublier, cette blessure restera.
L’excuse de l’alcool n’est selon moi pas une excuse, soyons lucides : je me met à la place de la personne : je suis en boîte, j’ai beaucoup bu, et là un charmant garçon m’aborde. Il est mignon, on danse. Mais entre le moment de la danse,   le moment où ses mains bougent sur mon corps et le moment où il va m’embrasser, il se passe quand même un instant, ce n’est pas immédiat.      Mais j’ai le temps de penser à la personne que j’aime. Considérons que non, je suis dans le feu de l’action, je suis vraiment à l’ouest, on s’embrasse, ça devient de plus en plus chaud. Entre le moment du baiser, le moment de sortir de la boîte, ou bien s’il n’y a pas de boîte mais une soirée, le moment de s’isoler, de se caresser, de se déshabiller et de coucher ensemble, il y a quand même un laps de temps assez long. Et bien je suis désolée mais il y a mille fois l’occasion de tout arrêter, d’avoir un moment de lucidité au milieu de la brume de l’alcool, de rentrer gentiment chez soi. Donc l’excuse de l’alcool : PAS UNE EXCUSE.

La peur de l’engagement : là je dois reconnaître que je suis partagée. Ça ne vous est jamais arrivé d’avoir peur de vous engager ? Peur des nouveaux sentiments que vous ressentez ? Peur d’avoir besoin de l’autre ? Peur de vous mettre en danger ? Cela pourrait être une excuse valable peut être, mais après encore faut-il repousser la 3ème personne assez vite, dés le baiser. Car si on va jusqu’à coucher, là je pense que c’est prendre l’autre pour un idiot.

Etre perdu dans sa relation : en effet un couple peut traverser bien des orages, des tempêtes même. Il arrive parfois des moments de doutes, de faiblesses. Cela est-il une raison suffisante ? Je ne dis pas que c’est excusable mais que cette raison peut être pardonnable. Après il faut prendre en considération les circonstances, le couple.

« Quand on aime on pardonne tout », je suis contre cette phrase banal et pseudo romantique. Je ne crois pas qu’on doive tout pardonner. Il est vrai que l’amour nous donne parfois une force qu’on n’aurait soupçonnée plus tôt.
A la question doit-on pardonner la tromperie, il n’existe pas de réponse.     Nous sommes seul maître de nos décisions. Cependant je pense que l’erreur est humaine, et qu’un faux pas peut vite arriver. Mais en tout cas quelque soit la décision prise, même si on pardonne on n’oublie jamais. On apprend à vivre avec cette blessure, on essaye de refaire confiance bien que nous soyons conscients que rien ne sera jamais comme avant.

A la question peut-on pardonner : bien que je sois anti tromperie a 300% et à 300% pour la confiance, chose qui pour moi est primordiale dans un couple, n’y a t-il parfois pas de choses qui valent le coup d’être sauvé ? Des choses qui valent le coup de mettre son orgueil de côté ? Car oui mise à part la blessure engendrée par la tromperie, il y a aussi l’orgueil qui joue.

Je pense que nous avons tous subi la tromperie au moins une fois dans notre vie. Il n’y a pas de réponse universelle. Nous aimerions tous naître avec un livre qui réponde à toutes nos questions, qui nous aide à faire nos choix, mais il n’en existe pas. J’ai été trompée par l’homme que j’aimais, il n’avait pas couché, juste un baiser. Il me l’a avoué (chose qui pèse dans la balance aussi). Il ne ma pas donné l’excuse habituelle de l’alcool mais il a été honnête et m’a expliquée le pourquoi de son geste et les regrets qu’il ressentait. Je suis habituellement catégorique sur ce point : tromperie = Ciao. Mais là je lui ai pardonné. Bien sûr la remontée a été lente, mais j’ai décidé de rester.               Mais je n’ai jamais oublié et ça a vraiment changé notre couple.
Selon certains, pardonner veut dire effacer totalement de sa mémoire la trahison, faire comme si rien ne s’était passé. Pensez-vous que c’est vraiment possible ? Ne pensez-vous pas que pour pardonner, il faut en parler et y aller pas à pas ? Si l’on fait comme si de rien n’était, un jour tout explosera à la figure plus violemment.
Un couple c’est de la confiance, de la communication, un échange, une fidélité, un équilibre, une indépendance, une liberté. Enlevez un de ces points et il devient bancal. Mais tout ce qui est bancal peut retrouver un équilibre non ?
N’est-il pas fini le temps où nous réagissions violement « il m’a trompée, il ne me mérite pas et ne vaut rien, tchao » ? Je ne dis pas que chaque tromperie est excusable, mais le dialogue, la compréhension ne sont-elles pas des points essentiels dans un couple ?

Il faut juste savoir si nous somme prêts à faire ce choix et surtout si la personne en face de nous en vraiment le coup…

18 octobre 2010

La Chronique Rose By Samantha ou : Oui, Non ?

Quelles sont les situations glauques et les situations moins glauques qu’on aime et qu’on aime moins?



















(Diana Scheunemann Photo )
 
Faire l’amour dans la cuisine alors que des invités ne sont pas loin : Glauque mais … On accepte

Draguer le copain de son petit frère, 3 ans de moins que vous … Un peu désespérant mais on accepte

Votre mec vous propose un plan a 3 : D’accord, mais vous choisissez l’autre partenaire, et si cette une fille : moins bonne que vous, et pas une copine ! Si c’est un garçon … C’est vous qui voyez  mais ne mettez pas a l’aise votre Jules.

Une fellation : Votre mec le fait … alors vous aussi ! Donnant-donnant.

Un fellation au ciné : Trop glauque ! On refuse !

Attendre le mariage : Joli et pourquoi pas si vous le vivez bien et que vous ne vous faites pas avoir par un con/conne.

Ne pas attendre le mariage et le revendiquer : Respect.

Draguer sur le net : Glauque, faire gaffe parce qu’on peut tomber sur des fous !!

Sortir avec un mec qui a fait de la tele-realite : impardonnable.

Discuter pendant notre partie de jambes en l’air comme Patrick Bruel dans          « Les Profs » : Si c’est fait avec autant de classe et de nonchalance je dis OUI.

Faire l’amour enceinte : OUI mais pas après 5 ou 6 mois de grossesse. La femme enceinte peut ressentir des sensations alors jamais explorées lors des premiers mois !

La chantilly : Vu et Revu : On Like !

Le miel : Non ! Ca colle ! Berk !

S’engueuler en public : Non, pas classe, a part si ça se finit devant tout le monde avec un baiser langoureux.

Sortir juste pour pouvoir manger gratuitement : Déprimant, CONTRE.

Faire l’amour devant la télé : Contre, vous imaginez en plein ébat, tout à coup votre partenaire crie « : BUT !!!!!!!» ou encore vous qui dites « Quoi, Dr Sheperd n’est pas mort ?! »
Tue l’amour.

Faire l’amour a la lumière : POUR, votre partenaire vous aime tels que vous êtes, la preuve.

Faire son coming out : Yeah !

Coucher avec le meilleur ami de son ex : Degueu .

Faire un strip-tease a son amoureux/se : On adore, c'est sexy et ca donne confiance en soi !

Ne pas porter de sous vetements : Oui pour les filles, et encore ! NON POUR LES HOMMES ! Non Non Non

Evidemment ce ne sont que mes avis ...
Et vous quelles sont les situations glauques ou moins glauques  que vous avez vecu ?

16 octobre 2010

Le roman de Charles 2

Quand j’étais jeune je rêvais.

Je rêvais tout le temps, je jouais avec des amis imaginaires.
Il y avait ce petit garçon, il avait deux ans de plus que moi, était bien plus grand et plus fort. Il rigolait à toutes mes blagues, on construisait des châteaux avec mes couvertures et mes coussins.
Ma mère ne se demandait pas à qui je parlais. Tant que je jouais et qu’elle etait tranquille ça lui convenait.


Puis évidemment j’ai grandi, et je me suis retrouvé  là :
Dans cette grande salle à bosser 20h par jour. Je ne vois pas la lumière du soleil depuis des semaines, le temps glisse sur mes épaules.
Ce que je mange n’a plus de goût, seule la musique me redonne vie, et me fait voyager.

Je rêvais d’être guitariste quand j’étais petit, comme tous les parents, ma mère était contre, quand on est petit, on vous dit qu’il faut faire un bon métier qui vous permettra de gagner de l’argent et de subvenir à vos besoins.
Et si mon besoin a moi c’était de jouer.
Je gagne de l’argent, je subviens à mes besoins Maman, mais je suis seul comme toi, et malheureux comme toi.
Si ma mère avait suivi mon père, elle aurait probablement été fauchée aujourd’hui mais peut être qu’elle aurait été heureuse aussi.

A force de se protéger, de s’empêcher de vivre parce qu’on a peur de prendre des risques, on n’en prend pas, et on a un métier, on a une vie respectable et c'est tout.

Je suis comme cet homme qui va tous les Jeudi soirs au même club de jazz que moi et qui regarde le chanteur avec ses grands yeux miel mélancoliques.
Tiens, ça fait deux soirs que je ne le vois pas d’ailleurs. . .

Un samedi matin, je n’avais pas école, je voulais faire plaisir a ma mère alors je suis descendu en bas de la maison chercher deux croissants au beurre.
Il y avait une rose bleue dans la boutique, je trouvais ça rigolo, alors je l’ai prise. Et quand je suis remonté, j’ai tapé a sa porte, elle était la, sereine et assoupie, allongée de travers dans ce grand lit beige.
Je lui ai fait un bisou sur le front, elle s’est réveillée avec cet air qui la caracterise.
Elle m’a pris dans ses bras si longtemps en souriant, j’ai glissé ma tête dans son cou encore chaud . Ilsentait bon.

C’était un bon réveil,
les réveils des Samedi matin sont toujours bons
avec leur parfum de vacances et leurs odeurs de maison encore endormie.

15 octobre 2010

La Chronique Parfumee de Margot C : la traversée du Bosphore

Aujourd’hui place au voyage, je vais vous raconter et tacher de vous faire revivre l’expérience que m’a faite savourer l’Artisan Parfumeur la semaine dernière lors de la soirée de lancement de son nouveau parfum.
Pour revivre ce voyage avec moi, choisissez a votre convenance de monter a bord de l’Orient-Express ou d’un tapis volant et donnons nous rendez vous entre la mer Noire et la mer Marmara pour la traversée du Bosphore au départ d’Istanbul.

Tout a commencé au coeur de la ville. Je me promenais dans le souk et tout me semblait tres différent, tellement plus chaud et plus parfumé que nos marchés occidentaux! « Je ne savais plus ou donner de la tête...je me laissais guider par mes sens ».
Les épices et les odeurs de tabac embaumaient l’atmosphère. En observant la vie qui s’affolait autour de moi je me suis enfin prise au jeu en glissant ma main dans l’étale du primeur et en croquant dans ce fruit...pas si défendu finalement. Juste en face, se trouvait un marchand de tissus, il y avait tellement de couleurs...c’était magique !
Pour me fondre dans ce décor, il me fallait absolument une vraie paire de babouches ; celles qui sentent le cuir neuf et qui nous chatouillent les pieds quand on les chausse. Un marchand me pris la main et me guida vers sa boutique, une vraie caverne d’Ali Baba. Une fois chaussée de ces fameux souliers d’Orient, j’entrais dans cette petite échoppe au coin de la rue pour y sentir les fameuses roses dont j’avais tant entendu parler.
Alors que la nuit tombait, moi je me faufilais dans ce café/cabaret. Les danseuses se déhanchaient au son de la musique orientale, tandis que je savourais les loukoums à l’eau de rose que les serveurs m’apportaient. Au rythme de la nuit turque, je me laissais complètement aller à mon tour en dansant au côté de ces princesses arabes au coeur de ces envoûtantes effluves de narguilé.
Quelques heures plus tard, le soleil, deja, se levait et on me trouva a bord d’une péniche... je traversais enfin le Bosphore. Avec du sucre au creux des doigts et une grande écharpe de soie autour du cou, je me remémorais tous ces souvenirs. Mes cheveux sentaient le tabac froid mais pour une fois cette odeur n’était pas désagréable car agrémentée de fruit, elle se mêlait harmonieusement à l’air déjà chaud et humide d’un matin à Istanbul.
Peu a peu, l’odeur s’adoucissait et il etait temps de remonter a bord de on tapis volant.

Comme toutes ces précédentes créations inspirées du voyage, le nouveau parfum de l’Artisan Parfumeur, La Traversée de Bosphore, est inimitable et singulier. Pour vivre cette expérience par vous même, naviguez vers leurs boutiques spécialisées ou sillonnez leur site Internet pour vous procurer une bouteille de cet élixir envoûtant.

Conseil : N’oubliez pas de fermer les yeux pour vivre pleinement votre prochain voyage.
Bisous parfumés






14 octobre 2010

La Chronique Faussement Mode d'Alice

















(Photo de Brassai )


Je vais le revoir. Lui. Le seul. Celui que j’ai aimé, vraiment, si fort, mais que j’ai quitté des années auparavant. Ce n’est pas la première fois que je le revois depuis que nous nous sommes séparés, mais ça fait quand même bien longtemps qu’il ne m’a pas vue.

C’est bizarre de revoir son ex, en le sachant à l’avance, en ayant le temps de s’y préparer, d’imaginer ce qu’on va lui dire. De s’évaluer surtout.
D’habitude, on revoit son ex sans s’y attendre, à une table de restaurant, où on est suffisamment loin pour faire semblant de ne pas l’avoir vu, ou de très près, au détour d’une rue, mais où on peut prétexter un rendez vous très très urgent pour s’enfuir, très très vite. La dernière fois que j’ai revu un ex par hasard, c’était de dos, dans la file d’attente du McDo. Lui : yuppie sorti du bureau, s’achetant une salade pour bosser son prochain dossier jusqu'à minuit. Moi :   Je ressemblais tellement à quelqu’un qui vient de sortir de chez elle, en plein période régressive post dépression, venue là pour acheter sa dose de gras que j’ai fait demi tour et suis partie en face, chez Quick. C’était moins bon, certes, mais moi seule, au moins, avais eu conscience de cette petite humiliation du quotidien.

Cette fois ci, je ne peux pas fuir. On a rendez-vous. Pourquoi se revoir ? Je n’en sais rien. En ami, on a dit, parce qu’on était ami avant et que ce serait dommage de perdre cette amitié. Mouais… Plus je passe en revue ma garde robe, essaye, enlève, jette par terre ce pull informe, finalement, c’était une erreur de l’acheter, et cette jupe, beige, ringarde, plus je me dis que se revoir     « en amis » c’est vraiment des conneries !
On n’est plus amis depuis qu’on s’est brisé le cœur ! Alors pourquoi ?

Oh, et puis, merde ! J’y réfléchirai plus tard !
Là, tout de suite, je change mon fusil d’épaule, et je décide qu’il faut lui en mettre plein la vue ! Au fond, je n’ai pas vraiment de raisons. Je suis en couple, lui est célibataire depuis des mois, ou rien de sérieux. Je le sais parce que Maria me l’a dit. Maria fait partie de nos amis communs qu’on a gardés mais qu’on voit chacun de notre coté. A croire que nos amis communs se sont toujours évertués à nous tenir à distance. Sauf au mariage de Maria avec Alex, évidemment, mais là, c’était impossible de ne pas nous mélanger. Je disais donc, je n’ai pas de quoi stresser, puisque je suis en couple, j’ai un nouveau job, je voyage pas mal, et, je sais même, par Maria, qu’il est en pleine phase existentielle du genre « vais-je me marier un jour, suis-je fait pour avoir des enfants ? Est-on libre de choisir sa vie ? Etc. ». Et c’est moi qui l’ai quitté,            il était soulagé que je le fasse, mais n’empêche, c’est moi qui lui ai dit, au téléphone, il y a exactement 7 ans : « j’en ai assez, je crois qu’il vaut mieux qu’on se sépare ». Donc, sur le papier, je le bats par K-O !

Difficile d’être parfaitement lucide avec soi. Avec son corps. J’ai vieilli, un peu, j’ai grossi, pas mal, j’ai l’air fatigué surtout…je dois exagérer, tout ne peut pas être si négatif quand même, non ? Je vais opter pour de la crème auto-bronzante « hale progressif », histoire d’avoir meilleure mine. L’idée, c’est d’avoir l’air E-PA-NOU-I !
Là, je me dis que la confiance en soi c’est un travail de chaque jour et que je n’ai pas fait mes devoirs d’autosatisfaction depuis trop longtemps…on va s’aider un peu avec Britney et « womanizer » à tue tête !

En ce moment, la tendance est aux années 60 ou 70. Ça m’arrange, parce que les couleurs que personne n’aime d’habitude comme rouge brique, bordeaux, grenat, orange, moutarde, me vont très bien. J’opte donc pour un jean brut, un haut moutarde col V et un de ces supers push up achetés a l’occasion de ma chronique DESSOUS CHICS, j’ajoute les escarpins en satin bleu, hommage sur terre au dieu des pin’up, un vernis impeccable, des boucles d’oreille tombantes chinées à Brooklyn, et appose la touche finale, une pochette cuir assortie à mon vernis.
Coté make up, je réalise que le hale progressif est vraiment trop progressif… correcteur très clair, ombre à paupières violine très foncée Mac, un mascara Dior qui sé-pa-re et allongeuhhhh , un soupçon de blush, et le tour est joué. Plus je faisais pétasse, moins je courrais à l’échec. Enfin, le moment magique, les gouttes d’un parfum qui fait chavirer.

Bip…bip…bip… j’ai un sms de Samantha qui est ok pour un apéro parce qu’elle n’est pas loin de chez moi et veut me présenter le prochain cobaye de sa rubrique ROSE. C’est exactement ce dont j’avais besoin : une fille, un cobaye qui ne sait pas qu’il en est un, et…de l’alcool !
Samantha me trouve canon ! Je crois que c’était surtout ça dont j’avais besoin! 4 verres de rosé frais, 2 olives soient 3,5 points Weight Watcher, et 2 sms, disant que je suis en retard à ce rendez vous qui me terrifie, plus tard, je file place du Trocadéro où Il attend depuis une heure.

La soirée se passe, on dine, mais il ne me regarde jamais dans les yeux, ou si peu. Je m’efforce de parler, de tout, sauf de nous. Je bois, encore plus de vin, et plus je bois, plus je parle, et plus je parle et moins je parle de tout, mais plus je parle de nous, ce « nous » qui me manque tant, ce « nous » qui est resté finalement en suspens, ce « nous » qui me brûle les lèvres et qui finit par se traduire par, et alors que je parlais de Maria, enceinte d’Alex, « avec toi, avoir des enfants c’était une évidence, je suppose que pour Maria et Alex, ce doit être pareil ».
Apres le silence qui a suivi, il a fallu prendre sur soi pour faire comme si cette phrase était anodine, et continuer sur Maria. On n’a fini la soirée par être en désaccord sur tous les sujets qu’on abordait et j’ai finalement refusé qu’il me raccompagne, surtout après m’avoir dit, l’air de rien, que j’étais la personne qu’il avait le plus aimé mais que je faisais partie du passé depuis que je m’étais mariée.
Je suis rentrée chez moi, en taxi, je n’ai pas pleuré, ou alors je le nierai, mais après que mon premier amour m’ait quittée place de l’Hôtel de ville, et ces retrouvailles ratées, gâchées, sans avoir su vraiment ce que j’en attendais, place du Trocadéro, il me semble que Paris n’est pas la ville des amoureux, en tout cas, pas aujourd’hui.

13 octobre 2010

12 octobre 2010

Le Billet de Magali Ou " L’ombre au placard. "




















Un ami m’a donnée cette idée d’article et je l’en remercie.
Chacun vient avec son passé, ses douleurs, ses espoirs, ses rêves, ses peines, ses expériences bonnes ou mauvaises. Forcément chaque expérience nous laisse une trace, plus ou moins visible, plus ou moins bonne.
La question qui se pose est : comment surmonter ses peurs ? Est-ce possible ? Nous influencent-elles plus qu’elles ne le devraient ?
Chaque relation est singulière, chaque relation a ses particularités et ses souvenirs. Une relation est faite de compromis, certains plus faciles que d’autres.
Et de ces particularités découlent souvent des peurs. Par exemple,
Votre ex vous a trompé(e) : « Le prochain me fera t-il pareil ? Je ne veux plus de relation c’est fini, je ne veux pas revivre cette douleur »,
Votre ex vous a laissé(e) sans explications « c’est moi qui l’ai fait fuir ? Je ne veux plus m’attacher, a quoi bon s’il me quitte après ces moments géniaux sans raisons apparentes. »,
Votre ex vous a gâché(e) la vie à être trop jaloux et possessif « je ne veux plus perdre ma liberté, c’est difficile de garder sa part de vie personnelle, je ne veux plus vivre ce cauchemar »,
Votre ex vous a laissé(e) un goût amer entre amour et déception, entre oui et non « n’ai-je pas fait une erreur ? Je ne comprends pas comment on en est arrivé là alors qu’on s’aimait, a quoi bon pour en arriver à se détester ».

Et sûrement encore beaucoup d’autres.
Ces peurs qui nous paralysent parfois, comme une barrière qu’on s’est construite, peur de souffrir, peur de laisser quelqu’un s ‘approcher, peur de revivre une mauvaise expérience, peur d’être étouffé, peur que l’autre ne respecte pas notre personnalité, peur que tout foire…
Nous avons tous une peur voire plus, suivant la complexité du cas. Je me souviens avoir parler un jour avec une amie de la peur de la tromperie car son ex l’avait trompée, et du coup elle n’arrivait pas à faire confiance à son nouveau copain, alors que quand je les voyais ensemble, il n’y avait aucun doutes.
Chacun vient avec son passé, mais est-ce la faute de notre présent ? Peut-on imputer au présent les erreurs de notre passé ? Mon amie a mis du temps à faire confiance à son homme, et c’est encore parfois difficile, mais après un temps elle a pris le risque et a préféré ressentir que réfléchir.

Car ces peurs n’appartiennent pas à notre nouvelle « relation », à ce nouveau présent.
La peur de souffrir, de se tromper, de laisser quelqu’un nous approcher, de s’impliquer dans une nouvelle relation, peur qu’on ne respecte pas sa personnalité, peur d’étouffer, elle sont assez communes celles-ci aussi. Elles arrivent forcément à un moment donné. Mais elles peuvent nous faire rater des occasions aussi. Un ami m’a un jour donnée un très bon conseil : « Ok tu es perdue, tu cherches quelque chose, et tu te convaincs à l’avance que tu seras déçue, mais comment peux-tu le savoir si tu ne lui laisses pas une chance de te montrer les choses, de te montrer que ça pourrait bien se passer, quitte à aller doucement, petit pas à petit pas. Tu condamnes à l’avance sans même donner une chance, laisse lui le choix de te montrer ou non ». Il ne me sous-entendait pas une relation sérieuse ou quoi que ce soit mais juste que pour se reconstruire il faut aller de l’avant, ne pas penser à ce qui pourrait se passer, mais voir ce que l’autre peut offrir.
Car après tout c’est ça une relation aussi, c’est montrer les choses, c’est apprendre à connaître à l’autre, c’est se mettre en danger car il y aura toujours un risque. Il y aura toujours des moments durs, parfois des ruptures.
Quant à la personnalité, pourquoi ne pas être francs dés le début et dire ce qu’on veut et ce que l’on est ? A quoi cela sert de jouer un rôle pour après avoir du mal à s’imposer ou décevoir l’autre car les deux caractères sont incompatibles ? Une relation est basée entre autre sur la communication, le respect de l’autre, de son caractère. Pourquoi ne pas le montrer et l’exiger dés le début ? Oui je dis exiger car bien que l’on puisse faire des efforts, notre nature nous rattrape tôt ou tard.
Mais quelque soit la peur, ne vaut-il pas mieux se laisser porter par les évènements, tout en se protégeant et en appréciant et regardant comment l’autre agi ? Après tout, peut-être est-ce vrai, peut-être que certaines personnes valent le coup de dépasser nos peurs ? Mais comment le découvrir si on ne prend pas le risque ? Des claques nous en avons tous pris, et il y en aura d’autres mais comment le savoir à l’avance ? Peut-être ont-ils raison ?

Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire et puis ça perdrait son charme si c’était aussi simple mais c’est un choix personnel qui appartient à chacun. Mais après tout, quand nous étions petits, nous avions peur du noir et avons surmonter cette peur, nous avions peur qu’un monstre ne soit sous le lit, et maintenant nous pouvons regarder sous le lit en toute tranquillité. Aucune peur n’est insurmontable, du moment qu’on le souhaite.

11 octobre 2010

La Chronique Rose By Samantha ou : J'ai pas envie !

“ J’ai pas envie “
Alors autant dans la bouche d’une fille, c’est un grand classique, autant quand un garçon vous dit une phrase pareille, rien ne va plus !
Un garçon qui n’aurait pas envie ? Est-ce que ça existe ça ?













(Steve Reeves by famous photographer Paul Stone Raymor)

Le contexte : un magnifique grand brun aux yeux bleus, très bleus, et musclé, TRES musclé … D’ailleurs c’est bien simple il ne fait que du sport. Why not ?
La première fois avec lui, c’était parfait, intense, brutal et fort.
Puis notre relation s’installe et se crée petit a petit une routine, on se voit le soir après nos journées respectives de travail ou de glande 
J’abandonne moult soirées avec mes amis de la fac pour pouvoir passer du temps avec lui, il me présente ses amis, ça a l’air important je suis ravie.
Puis vient le moment de rentrer chez lui, et la … Rien ne se passe.
Une fois, deux fois, mais je l’aime bien alors je ne veux pas abandonner tout de suite, je mets des dessous magnifiques, et quand vient le moment d’aller au lit il ne me regarde même pas, on se lave les dents côte a côte comme un vieux couple …
Je suis déprimée !
Frustrée, je décide donc de passer quelques soirées avec mes amis à faire la fête au lieu de rentrer avec lui le soir puisqu’il n’y a rien à la clé !
Monsieur Muscles ne comprend pas, il reste perplexe… Je suis incapable de lui expliquer pourquoi je ne viens plus chez lui, et je continue à sortir et je commence à boire.
Un soir un peu arrosé, me voici : mon téléphone a la main, et rien ne m’arête je lui envoie un message enflammé lui disant :
« Je ne te comprends plus, pourquoi ne fait-on rien quand on rentre le soir a la maison ?! Je suis une femme, moi aussi j’ai des envies ! »
Fatal, Malheureux et Préjudiciable !
Le lendemain, je me réveille avec une gueule de bois phénoménale, je ne peux pas bouger de mon lit, je pense à l’article de Magali sur le fameux coup de fil et je me remémore peu à peu la soirée de la veille.
Dramatique, Monsieur Muscles me demande si je me suis pris la plus grosse cuite de ma vie hier, je lui dis que oui et que c’était bien, il rigole et me dit juste que mon message l’a fait rire.
Quoi ??? Quitte à m’être humiliée, autant que ça serve non ? !
Je me dis qu’il n’y a plus d’espoir, on se revoit quelques fois puis il m’explique que je suis jeune et que nous n’avons pas les mêmes préoccupations, il a des choses en tête, il comprend tout à fait que j’ai besoin de relations mais il n’est pas dans le mood …
Eh bien moi non plus ! Je ne suis plus dans le mood, non mais !

Je le quitte, mais je le comprend, il oublie toutefois une chose Monsieur Muscles, il devrait peut être commencer a lire et arrêter un peu la gonflette (oups) :
Le sexe c’est bon pour la santé et pour le moral !!
En effet, comme lorsque vous faites du sport, ce sont tous les muscles qui travaillent pendant l'acte sexuel et encore plus quand vous changez de position régulièrement. En plus, le sexe améliore le sommeil car l’euphorie qui suit l’acte sexuel est due à la production par le cerveau, de la sérotonine et de la dopamine, deux véritables "messagers" du plaisir. Mais surtout, le plaisir libère des endorphines, qui provoquent un état de relaxation favorable à l’endormissement. Pour les insomniaques, les angoissés et les stressés, rien de tel qu’un peu d’amour, c'est un somnifère naturel.
De plus il gomme l'anxiété et l'énervement.
C'est aussi bon pour le cœur, cela fait fonctionner la pompe cardiaque. Lors de l'orgasme le cœur peut atteindre 180 pulsations/minute (Encore faut-il en avoir un, certes !) Enfin, Le sexe renforce les défenses immunitaires. Idéal donc pour échapper aux rhumes et autre vilaine grippe. Oui Oui !
Je vous invite donc à pratiquer et pratiquer encore et encore cette activité !

La suite au prochain épisode.