28 mars 2011

Les Particules Elémentaires de Michel Houellebecq

Première rencontre avec l’écrivain lauréat du prix Goncourt 2010 pour « la carte et le territoire », premières impressions sur un esprit torturé, des personnages limite schizophrènes mais cependant attachants…


Zoom sur une écriture fluide, le lecteur est assez vite captivé, des pratiques sexuelles débridées, des raisonnements scientifiques et philosophiques nécessitant un minimum de concentration et d’implication, des femmes amoureuses, incomprises et délaissées donnent un ton quelque peu amer à ce roman

Deux personnages principaux, deux hommes, des demi-frères qui ne se rencontrent qu’à l’adolescence, abandonnés par leurs parents, rejetés des deux seules personnes sur terre chargées de leur apporter tout l’amour du monde, dans un égoïsme profond surtout de la part de leur mère dépeinte comme une nombriliste insensible… Il y a dans ce livre une certaine fatalité, une caricature poussée à l’extrême, on se demande parfois comment l’auteur a pu être aussi négatif sur sa vision des êtres humains et de la vie qui se résume au sexe et à la mort.

Le portait des deux demi-frères est acide, Bruno et Michel, deux ans d’écart, élevés séparément par leurs grand-mères n’ont qu’un seul point commun, leur incapacité évidente à s’attacher à un autre être humain.

Bruno, adolescent obèse et frustré, étudie dans un internat. Cette période de sa vie le fera beaucoup souffrir et marquera le deuxième tournant douloureux de sa vie, adepte des plaisirs solitaires, le sexe est le but ultime de son existence. Cette dernière se déroule entre plaisirs libertins dans les camps de naturistes et séjours en hôpitaux psychiatriques.

Michel, légèrement autiste, supra intelligent passe à côté de sa vie personnelle, ignorant totalement LA femme qui l’aime depuis toujours, on passe tout à fait à côté du cliché de l’amour de jeunesse qui dure toujours puisque les protagonistes se manquent et quand enfin le temps de leur histoire semble venu… le destin en décide autrement. D’un autre côté, sa vie professionnelle en tant que chercheur est couronnée de succès, on pourrait croire qu’il est homosexuel mais l’œuvre ne le dit pas.

Leur vie est racontée avec noirceur et malgré tout avec un réalisme affolant, on plonge dans un univers hippie, puis post années 70 totalement désenchanté. La mort et le sentiment de dégoût de soi-même sont des sensations omni présentes dans le livre. Cela ne nous donne pourtant pas forcément l’envie de le poser, le ton emprunté provoquant une certaine fascination de réalisme horrifiant et captivant pour le lecteur.

On en vient quand même à se poser des questions, faut-il profiter de la vie à 200% sans s’attacher ? La quête de la connaissance absolue peut-elle constituer l’ultime but et l’ultime bonheur de la vie ? Peut-on apprendre à aimer quelqu’un sans avoir jamais pris connaissance ni conscience de l’existence de ce sentiment ?

Comment faire quand on a raté sa vie ? Qu’on est passé à côté de l’amour, de la connaissance et de l’appréciation de soi ? Qu’on est passé à côté de presque tout… In fine, ce livre est une interrogation et un hommage à l’avenir de l’Homme !


Marina L

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21 mars 2011

La minute Mode de Salome

Mes chères petites femmes en fleurs,


Ce matin en ouvrant mes volets, j’ai eu la magnifique surprise de voir dehors mon plus grand amour, le seul qui occupe mon cœur, celui qui illumine mes journées et éclaire nos vies à tous … Le soleil !

Après un long, très long voyage, il est de retour et il ramène avec lui quelques copines… Elles sont belles, colorées, vont occuper notre dressing tout le printemps, c’est Les Sœurs Flowers et elles seront nombreuses cette année !

Allez mesdemoiselles, osez l’effet « Petite maison dans la prairie » ! Attrapez votre vélo, munissez vous de votre plus belle robe à (petites ou grandes) fleurs et offrez vous un petit pique-nique au bord de la Seine.

De toutes tailles, toutes couleurs, sur un top, une jupe ou une robe, les fleurs seront nos invitées de 2011 et on les accueille très chaleur-esement !

Allez, on se quitte déjà mais je reviens vite!


A la vie, A la mode !

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18 mars 2011

Le billet de Mag : Entre cœur et raison

(Photo d'Helmut Newton)

Il y a parfois des éléments au sein de votre couple qui vous crient que vous faites une erreur, que ce serait sûrement mieux d’arrêter là. Raisons de famille, vous savez que ce n’est pas l’homme de votre vie, le milieu social, un trait de caractère, l’intégration de son partenaire au sein de sa famille… Mise à part l’harmonie, il y a des milliers de raisons qui peuvent faire douter de son couple, de l’avenir de son couple, et ce sont certainement les pires d’ailleurs.


Nous sommes envahis par des films qui nous montrent que tout est possible, une bombe avec un moche, un vieux avec une jeune, les cougars, un petit et une géante, et vice-versa, une grosse avec un sportif et inversement, bref nous voyons de tout, nous finissons par croire qu’en fin de compte il n’y a que l’amour qui compte, qui triomphe a la fin.


J’y ai cru pendant un moment. Je ne dis pas qu’aujourd’hui je m’arrêterais forcement à des critères comme ceux que j’ai évoqué plus haut, mais je les prends davantage en compte.


Par exemple, aujourd’hui si je rencontre quelqu’un, non que je pense au mariage ou que je fasse des plans sur la comète mais avant je me mettais avec quelqu’un par alchimie sexuelle ou affinités ou juste parce que c’était agréable. Même si je savais que ce n’était pas l’homme de ma vie.


Mais aujourd’hui un des critères que je veux absolument avoir avant de me mettre en couple, c’est de me dire qu’avec lui ce serait possible, que ça peut être lui, après si ça se termine, eh bien tant pis, mais je ne veux plus me mettre avec quelqu’un en sachant à l’avance que ce n’est pas l’homme de ma vie, je préfère le doute à la négation, la possibilité au rejet. Et oui, je suis tradi et je crois en l’amour avec une seule personne à vie. Je crois au mariage et à tout ce que ça représente.


Après concernant la question du milieu, j’entends beaucoup de personnes qui en ont fait une obligation pour se mettre en couple, « venir du même milieu ». Une amie m’a demandée ce que j’en pensais, en fait je m’en fous je crois. Du moment que tout va bien, s’il y a une différence de milieu, quelle importance du moment que nous sommes en accord. Bien sûr il peut y avoir des petites fausses notes mais quelle importance, l’important est la communication, dire que quelque chose nous dérange et que la différence, n’est pas non plus un fossé de la taille d’une montagne.


Peut-être que je suis conservatrice, mais je ne suis pas bornée. Alors même si notre famille n’est pas en accord parfait et que celle-ci répète que c’est très important pour l’avenir, ne serait-ce que pour l’éducation des enfants. J’en dis que je ne suis pas d’accord, qu’une bonne communication peut palier à ce genre de problème et que l’important après tout c’est que le couple soit heureux, et c’est ce que doit penser la famille.


Alors entre cœur et raison, pourquoi devrait-on choisir ? Pourquoi ne pas les accorder ?


Du moins quand il n’est question que de choses comme celles-ci, il n’y a pas vraiment de choix, à nous de savoir si des différences telles que celles-ci peuvent être réglées.


Après entre le cœur et la raison, quand on aime mais que ça ne marche plus, je crois que je garderais ça pour la semaine prochaine…

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16 mars 2011

La Chronique Rose : Qui l’eut cru ….Sam qui s’attacherait

                                                                (Photo de Rankin)

Ahh les filles ! Nous sommes insupportables, on veut jouer aux garçons et voilà qu’on se fait avoir trop facilement. C’est beau le XXIè siècle et son univers des possibles : une femme peut être dirigeante d’une entreprise, une femme peut avoir des enfants et être cadre sans être mal vue (bien que fatiguée, il faut l’avouer), une femme peut être combattante dans l’armée, une femme peut faire de la politique et être crédible bien que sa féminité soit une arme d’attaque plutôt facile et courante.
Une femme peut même prendre un plan Q, ou deux ou trois … Encore faut-il qu’elle soit aussi douée que la gent masculine dans ce domaine.

Eh oui, je suis persuadée qu’une jeune femme s’attache plus facilement qu’un jeune homme (bien que les circonstances jouent un rôle).

Justement parlons-en de ces circonstances, Mr Jean, vous savez le vendeur de jeans du 1er arrondissement qui était si doué au lit. Eh bien figurez-vous qu’après une certaine période de badinage, et de vraie relation avec lui, Sam avait décidé de mettre un terme à cette relation, bien trop sérieuse enveloppée de mots d’amour à tout va, de « petit cœur, petit chat, petit ange » Beurk, Sam ne serait pas Sam si elle aimait ce genre de surnoms.

Sam a donc pris la décision de se servir de Jean, eh bien oui, il serait trop dommage/dangereux de le laisser se balader en toute liberté dans les rues de Paris. Ils s’étaient donc mis d’accord sur une relation basée sur le plaisir et rien que le plaisir. SAUF QUE, voilà quelques jours qu’ils ne se sont pas vus, et au lieu de fêter leurs retrouvailles dignement (entendez par là : faire des folies toute la nuit) ; Mr Jean annonce à sa belle qu’il a un souci, il a choppé un truc (en dessous de la ceinture) pas drôle, et leur plaisir est voué à rester un fantasme, au moins pour la soirée … Voire pour les quelques jours à venir.

Dramatique pour Sam qui est une femme libérée d’accord, mais qui ne couche en réalité qu’avec un seul et même homme (car elle est un peu romantique, un tout petit peu).

Et puis très rapidement, après l’annonce de la nouvelle, Sam se dit qu’il n’ya pas 10 000 façons d’attraper ce genre de trucs, elle se souvient alors que Jean est parti au ski avec ses potes il y’a une petite semaine … Et avant même qu’elle ne l’évoque, Jean l’arrête tout de suite et lui dit qu’il ne s’est strictement rien passé pendant ces vacances … Louche.

Sam ne sait pas quoi penser, et se rend compte que même si c’est à cause d’elle que leur relation n’est qu’une relation charnelle sans engagements, elle souffre.

Elle souffre parce qu’elle ne sait pas s’il dit la vérité ou pas, après tout, peut-être que l’on peut chopper des allergies ou autre ailleurs que dans un lit …Mais comment en être sûre ?

Au lieu de la rassurer Mr Jean s’énerve, et lui dit que c’est déjà assez difficile de lui dire alors si en plus elle ne le croit pas, qu’elle rentre chez elle.

Sam n’en croit pas ses oreilles, non seulement il l’a peut-être « trompée », non content de ne pas savoir la rassurer et de ne pas comprendre pourquoi elle a des raisons d’être angoissée, il se met en colère.

Conclusion : OU Sam est très sensible parce qu’elle a l’air affecté par cette histoire, ou elle tient à lui . . .
Voilà pourquoi, il paraît bien difficile de gérer une "relation canaille" comme si l’on gérait un compte bancaire.

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11 mars 2011

Perfection ou passion . . .


(Photo de Jean-François Jonvelle)
Depuis que nous sommes petites, nous rêvons du prince charmant, de celui qui combattra des dragons pour être avec nous, qui surmontera tous les obstacles pour nous prendre dans ses bras, de celui qui n’aura qu’une envie : faire de nous sa princesse, nous aimer, qui ne nous mentira jamais, qui prendra soin de nous.
Nous aimerions toutes, même pour les plus cyniques, vivre un conte de fées, celles qui disent que non, c’est faux. C’est juste, qu’à force de déceptions, on arrête d’espérer, on préfère voir où ça mènera.

Lorsque nous sommes avec quelqu’un, nous faisons en sorte de changer quelque peu cette personne afin de lui coller ne serait-ce qu’une touche de cet idéal.

Nous voulons qu’il soit gentil, attentionné, prévenant, sécurisant, honnête, attentif, aimant, tendre, ambitieux, passionnant, intelligent, de bonne famille, grand, beau, fougueux etc etc etc.

Voilà les qualités que nous espérons trouver chez un homme. Et après on dit que les femmes sont compliquées ! Je ne comprends pas pourquoi. Nous compliquées ? Exigeantes ? Mais non.

Et puis avec le temps, nous finissons par nous contenter de beaucoup moins ! Mais en fait, peut être que c’est ça le but. Peut-être que dés l’école on apprends aux garçons, qu’il faut être un connard (au moins jusqu’à 25 ans, bien que certains pensent que c’est à vie… Il y en a toujours pour ne pas écouter jusqu’au bout le prof !), et ainsi ils sont sûrs, que lorsque nos 25 ans pointeront le bout de leur nez, nous serons beaucoup moins exigeantes, plus « cool » comme ils aiment nous le demander. C’est peut être ça l’astuce après tout.

Et bien, on vous a menti !!! Effectivement nous serons plus « cool » mais une fois que la phrase « je t’aime » aura été prononcée, nos vieilles complaintes referont surface comme de bonnes copines que nous n’avions pas vues depuis longtemps.

Mais en fait peut être est-ce seulement lié au fait que nous aimons changer les hommes ? Serait-ce possible ? Je ne nous pensais pas aussi étranges mais récemment j’ai dû changer mon point de vue.

Quand nous rencontrons Monsieur parfait, que se passe t-il réellement ? Certaines adoreront ça car ce sera le parfait tableau à encadrer, comme aime à le dire une amie. Et d’autre ne seront pas intéressées, et en feront une obsession en essayant de comprendre pourquoi nous ne voulons pas de ce prince charmant si parfait.

Alors vous allez me dire qu’il a sûrement des vices cachés, et si je vous disais que non.
Imaginez que vous rencontrer THE perfect man !

Il est là, devant vous, fou amoureux, à vous dire les phrases que vous ne pensiez jamais entendre : Du genre « tu vaux vraiment la peine d’attendre » ou encore « sache que tu peux prendre le temps que tu veux, je t’aime avec tes défauts et t’accepte avec ton passé, je te demande juste d’être sincère ». Alors là j’ai envie de dire « qui est cet extraterrestre? Il doit pas en penser un mot, et il a sûrement plein de vices, et en plus un mec comme ça, c’est forcément le pire des salops »

Et bien non, en plus de dire ce qu’il faut, imaginez qu’il soit honnête et sincère et qu’il vous attende vraiment comme il vous l’a dit, qu’en plus il est aux petits soins, qu’il est gentil, attentionné, prévenant, généreux, intelligent, ambitieux, et pour ne rien enlever au paquet cadeau il est sincère , honnête et puis pour le ruban final il est beau, mais vraiment beau et n’a d’yeux que pour vous. Alors qu’en dites vous ?

Si je vous disais, qu’un homme comme ça existe, vous voudriez toutes le rencontrer non ?

Mais en fait, à tant de perfection, n’est-ce pas un peu lassant ? Attention je ne dis pas qu’avoir un connard avec soi est mieux, je dis juste que même si un homme a toutes les qualités requises, vous pourriez être vraiment heureuse avec lui, si ce n’est pas la bonne personne qui a toutes ces qualités, que faut-il faire ? Et si tant de perfection quittait la passion, que feriez-vous ?

Finalement a t-on vraiment envie d’un prince charmant ? Ou veut-on que celui qu’on aime nous chérisse, fasse attention à nous, nous offre des parties de jambe en l’air de folie et surtout prenne soin de notre cœur en évitant déception, mensonge et tromperie ? Peut-être qu’après tout ces 3 « petites » choses sont déjà extraordinaire si elles viennent de la bonne personne ?

Pourquoi vouloir toutes ces qualités si au final la satisfaction qu’elles apportent n’est qu’idéale et rêve ?

N’est-il pas mieux de se contenter de moins (enfin pas rien non plus !) mais de vivre quelque chose de vrai, de présent et de fort ?
Que préférez-vous Monsieur parfait dans une relation parfaite, au mur, OU Monsieur et madame heureux avec des épreuves et pas tout parfait ?

Alors, Perfection ou Passion ?

04 mars 2011

Vide dressing geant 5 et 6 mars 2011: LE bon plan du week end!


Quoi le plus romantique que du shopping en amoureux?!
Mais non messieurs, ne vous cachez pas derrière votre magazine sportif!
Cette fois, vous allez porter autre chose que le sac a main de votre dulcinee!
Pour vous les filles, c'est l'occasion de revenir avec 3 ou 4 kilos en plus... De fringues!
(Sans trop faire choffer la carte!) Ca vous intrigue?
Ne faisons pas durer le suspence plus longtemps. Je parle d'un vide dressing!
Eh oui, les vides greniers sont depassés, aujourd hui c'est les vides dressing et y en a pour tous les gouts, tous les prix! Pour moi aussi ce sera une grande première mais je pense que ca vaut le detour!



Passionée de vintage, de recyclage et de mode, Violette Sauvage a créé son association afin de partager sa vision de la mode. Vous y adhérez ? Moi aussi ! Alors rendez-vous ce week end !



A LA VIE, A LA MODE ! Salomé

(Vide dressing geant Violette Sauvage "des modeuses qui vident leurs armoies, des créateurs qui bradent, 400m carrés de fringues, cosmetiques, bijoux, de vintage, de grandes marques et de petits prix!!!"



12h-19h mixte 5&6 mars 2011.
Kiron 10 rue de la Vaquerie, Paris XI
Metro Voltaire, Père Lachaise, Philippe Auguste
Vous souhaitez vendre ? : association.violette.sauvage@bbox.fr (indiquez précisément les marques que vous voulez vendre)
Entrée 2 euros, réstauration sur place, massages, relooking et cadeaux.
Prochaines dates 2 et 3 avril, 30 avril, 1er Mai

"Alors, heureux?"