31 mai 2010

La Chronique "Moi Je " by Laure Blondophobie

Blondofolie

Spéciale Cace-dédi
Aux blondes à gros... Cerveau,
Qui additionne cheveux qui brillent
et sérieux au boulot.
Elles sont partout, sur les couvertures de magasines, dans les pubs pour yaourt et surtout les produits ptit dej’...
Et ce matin, j'en ai même vu une au standard de mon entreprise, de ma boite chérie, où je passe le plus clair de mon temps, même si c'est à mon corps défendant.
C’est LA, au standard, resté vide pendant AU MOINS 5 ans, que je l'ai VU...
La créature bronzée, aux yeux clairs et au système capillaire plutôt clair. Certes il doit plus à l'action d'un coiffeur/coloriste qu'à Dame Nature...
Mais elle était bel et bien LA, la bombe blonde du standard.

Ne vous méprenez pas, je ne suis pas blondophobe...
Je ne milite pas dans un parti qui aurait pour seul objectif de faire retourner toutes les blondes vivre en Blondie.
(La Blondie qui, je le rappelle, est une fédération rassemblant plusieurs pays ou vivent les Blondes et les Blonds, notamment la Suisse, la Slovaquie, la Lettonie, la Suède, la Norvège et autre Autriche…).
J’ai même de très bonnes amies blondes.
Enfin, à l’heure ou vous lisez cet article il est probable qu’elles m’aient envoyé des roses noires dans un cercueil clouté.

Amies blondes rappelez vous que MOI AUSSI, j’ai été blonde.
M'enfin LA!!!
Quand je l'ai vu débarquer ... Je me suis dit immédiatement qu'elle n'avait pas été recrutée sur son QI, ni sur les expériences formidables présentes sur son CV.
Ce qui, je l'avoue avec honte EST un préjugé blondophobe! Je me suis bêtement et méchamment dit qu'elle avait été recrutée sur sa fausse blondeur et son petit coté secrétaire perverse.
Quelle injustice pour toutes celles qui chaque jour sont obligées de dire
"Oui je suis grande et blonde, j'ai aussi un cerveau dont je sais me servir, et NON je ne mettrais pas de robe de bure pour vous faire plaisir!!!"
En même temps, l'aurait-il recruté pour tenir le standard et accueillir les clients, si elle n'avait pas été blonde?
Norma Jean aurait elle été Maryline et Brigitte aurait elle été BB sans cette Blondeur Blonditudesque ?

Est ce qu'a l'instar de la grosse voiture, posséder une "Blond-girl" est un signe extérieur de réussite?
Et si la blonde est un signe extérieur de réussite... La rousse est elle un signe extérieur d'originalité?
Celle qui a une coupe courte et des cheveux bleus un signe de sexualité débridée?
Et les brunes alors? Sainte Lio, patronne des chanteuses trop jeunes et des femmes battues, disait qu’on ne comptait pas pour des prunes !!!!!! Se trompait-elle?
Eh bien ... Je pense que les brunes ne comptent pas pour des prunes, ni les rousses, les rouges, les punk, les vertes, ou les roses…

Tout est une question d’attitude. Ou plutôt de blonditude.
Sauras-tu évoluer tranquillement dans le bureau entièrement de moulant vêtu?
As-tu le syndrome du 2ème bouton du chemisier ouvert ? Ooops patron! Sans faire exprès, mon 2eme bouton était ouvert et vous avez apperçu mes seins désolée
Auras tu ce petit sourire sexy ? Et ce regard ambigu qui fera penser à l'homme qui te croise
«Elle a les yeux qui sentent le cul »

Alors oui j'appelle ca "Blonditude", car Eric Zemmour m'a filé ses statistiques
(nan pas ceux sur les noirs et les arabes, les autres...), et la PLUPART de celles qui ont une parfaite blonditude : Maryline, Christina, BB, Loana ou la nouvelle standardiste de mon bureau...
La plupart d'entres elles sont blondes...
Les Vrais Blondes souffrent de la mauvaise réputation que leur font les Vraies Brunes qui sont souvent de Fausses Blondes, mais de VRAIES S…

Mais comment blâmer les hommes...
Ce Choix est issu à la fois d'une tradition machiste centenaire et d'un réflexe du cerveau reptilien masculin le plus primaire
Blonde = cheveux qui brillent= bonne santé = fertile= BEEEEEELLE
Donc
Grande blonde= jolie fille= entreprise qui réussit.

Sur ces bonnes paroles ... Je sais pas vous, mais MOI perso, Jme casse chez le coiffeur.
;)

30 mai 2010

La Chronique Sport by Alexandre : Hamilton hérite de la victoire


Pour la première fois de la saison, Lewis Hamilton s’impose au volant de sa Mclaren-Mercedes. L’écurie Britannique fait coup double avec Jenson Button (2ème) grâce à une erreur des deux Red-Bull.

What a Race ! Quelle course ! Lewis Hamilton remporte un Grand Prix de Turquie plein de rebondissements, riche en émotions fortes et très enrichissant pour la suite de la saison. Dès le départ, la bataille commence et dessine une lutte intense entre les cadors du circuit. Mark Webber, parti en pole pour la troisième fois consécutive, voit dans ses rétros un Lewis Hamilton très incisif, mais Webber semble imperturbable face aux attaques répétées de l’Anglais. Le moteur Renault de la Red Bull permet d’ailleurs à Webber une meilleure accélération au sortir des virages de ce « très réussi » circuit turc.       En troisième position, Sebastian Vettel attend son heure et prend ses distances avec Jenson Button, quatrième, qui lutte pour garder sa position face à Michael Schumacher (4ème au final). Le champion du monde 2009 laisse très rapidement Schumacher se concentrer sur le retour de Rosberg (qui termine 5ème) et remonte rapidement vers les trois hommes de tête. Au 17ème tour, Button prendra même la tête de la course pendant le jeu des ravitaillements, mais retrouvera son quatrième rang après son passage aux stands. Un passage aux stands, de deux secondes trop lent, qui coûte la deuxième place à l’autre Mclaren, celle de Lewis Hamilton, au profit de Vettel. L’Allemand se lance alors à la poursuite de son coéquipier Mark Webber. Les deux hommes vont se livrer à « un mano a mano » qui fera date dans toutes les rétrospectives de fin de saison.

La pression chez Red-Bull
Au quarantième tour, Sebastian Vettel décide qu’il ne peut plus attendre derrière Webber pour aller chercher la victoire et lui faire comprendre que, lui aussi, souhaite devenir champion du monde.
Le combat est intense et Vettel prend l’avantage au virage n°11 mais au moment de passer, il envoie un coup de volant inutile pour intimider l’Australien et les deux hommes se touchent. Erreur de Sebastian Vettel !           Les deux Red-Bull se la jouent Prost-Senna et coûtent le doublé à l’écurie.      Cet accrochage provoque l’abandon de l’Allemand et fait perdre la tête de la course à Mark Webber qui peut tout de même repartir en troisième position.
« Je pense qu’on allait à peu près à la même vitesse. J’ai essayé mais ça n’a pas marché. Je n’ai rien à me reprocher sur la manœuvre. Les images le prouveront », déclarait Vettel devant la presse après son accrochage. Mais les images lui donnent totalement tort. Au pied du podium, Hamilton expliquera d’ailleurs à Button et Webber qu’il a vu que l’Allemand était le fautif de son propre abandon. La pression monte chez Red-Bull entre les deux jeunes loups. L’ambiance risque de tourner au vinaigre entre eux et pourrait leur valoir le titre en fin de saison. En Formule 1, pour devenir champion du monde, chaque point est précieux. Lewis Hamilton en a d’ailleurs fait la triste expérience en 2007 face à son coéquipier d’alors, Fernando Alonso.

La bagarre Vettel-Webber laisse ensuite Hamilton et Button se départager pour la victoire finale. Les deux Anglais n’hésitent pas à s’empoigner mais ils restent à la limite de l’impardonnable. Après avoir subi l’assaut de Button, Hamilton attaque le champion 2009 et repasse devant (ils se touchent légèrement sans dégât) pour filer vers la victoire. Cette bataille entre les deux Anglais démontre qu’entre champions du monde on sait jusqu’où l’on peut aller dans la lutte pour le titre entre deux coéquipiers.
Sur le podium, Hamilton, visage fermé, sait que sa victoire est due à une erreur des Red-Bull qui étaient, une fois de plus, quasiment intouchables aujourd’hui. Mais les Mclaren sont de plus en plus proches.

La suite de la saison s’annonce déjà palpitante.

28 mai 2010

La Chronique Politique by Ghita : decorticage du deficit politique

La “Crise” a bon dos: décorticage du déficit public


Depuis 2008, le Gouvernement martèle continuellement le même credo : leurs réformes révolutionnaires ne fonctionnent pas à cause de la crise.                     Mais il semblerait que la Cour des Comptes, si l’on en croit son dernier rapport, ait un autre son de cloche.
La crise selon cette dernière aurait plombé notre budget (en déficit de 138 millions d’euros en 2009) de 63 millions d’euros en comptant le coût des réformes adoptées pour la contrer. Oui mais en 2008, le déficit n’était « que » de 56 milliards, il y a donc 18 milliards que l’on ne peut selon les comptables de la République imputer à cette bonne vieille crise.

Où sont donc passés ces 18 et quelques milliards ?
C’est plutôt simple, quand un président vient d’être élu et un gouvernement nommé, il y a des promesses de campagne à tenir, surtout lorsque l’on s’appelle Nicolas Sarkozy et qu’on promet du changement et que l’on s’autoproclame le  « Président du pouvoir d’achat ».
C’était ainsi que des réformes entreprises durant les deux premières années de mandat ont produit leurs effets en 2008 puis en 2009. Parmi elles, l’Express cite le bouclier fiscal (5,2 milliards), la loi TEPA (9,7 milliards) et d’autres mesures fiscales comme la baisse de la TVA dans la restauration (1,4 milliard).

Jusques là, les défenseurs du Sarkozysme peuvent avancer l’argument que ces mesures sont destinées à améliorer le quotidien des français de tous milieux sociaux en allégeant les impôts et qu’elles ont contribué à amortir les effets de la crise. C’est opinion qui vous pouvez partager…ou pas.
Mais que diront-ils du fait qu’en 2007, le budget de l’Élysée était de 31 millions d’euros et qu’il a atteint en 2009 les 112,3 millions. Surement que c’est une moindre part du déficit. Ce à quoi tout esprit doué de raison répondrait que l’heure n’est pas à la folie des grandeurs. Cela vaut d’ailleurs également pour le Gouvernement dont le budget communication passe de 5,8 millions en 2008 à 23 millions en 2009.

Tous ces chiffres sont quelque peu indigestes je vous le consens, mais quelque soit son inclination politique il faut savoir discerner la réalité à travers le discours politique et faire la différence entre le nécessaire et le superflu, surtout lorsque nous sommes, comme vous l’avez surement compris depuis le temps « en crise ».
Sans intention aucune de faire une critique gratuite de notre gouvernance actuelle, il faut apprécier les faits. L’on peut d’ailleurs faire une analyse analogue en comparant la France à une entreprise.

En 2007, le business tournait au ralenti alors on a nommé un nouveau PDG. Il a augmenté les salaires des cadres et maintenu les emplois. Il a également consenti des remises à des délais aux clients de la boîte et pour finir a considérablement multiplié le budget marketing. Tout allait plutôt bien jusqu’à ce que le business ne tourne plus du tout.
L’entreprise s’est alors considérablement endettée et a eu des résultats en baisse, l’action s’est effondrée. Or pour remettre l’entreprise à flots, il a adopté une stratégie à court terme en tentant de satisfaire les actionnaires, les employés mais surtout les banquiers…
Il ne fallait pas oublier qu’une assemblée générale est prévue pour 2012 et que le PDG qui n’a aucune envie d’être remercié a centré la campagne de pub’ de l’entreprise sur la direction de l’entreprise.

Peut-être est-ce une vision simpliste, mais les finances gauloises ont rarement été aussi mal gérées, et ça c’est plutôt simple aussi.


27 mai 2010

La Chronique Culture by Joanna : Stephen King et Katherine Pancol

Note de la Redac' : Un joyeux anniversaire à notre super chroniqueuse !
                                                       On t'embrasse fort !


Le maître de l’angoisse et du suspens (pour reprendre son titre jamais contesté) revient à ses premières amours : les nouvelles. Avec « Juste avant le crépuscule » il nous livre un recueil en forme de boîte à bijoux, contenant pierre précieuse après pierre précieuse, avec quelques pierres fines de temps en temps. Beaucoup de perles, aucun caillou.
C’est un Stephen King au sommet de son art, qui joue avec nos nerfs sans nous plonger dans la terreur, qui, en quelques pages, crée des personnages attachants ou inquiétants, à la psyché toujours parfaitement ciselée, qui nous fait passer de la crainte au rire, à l’émotion, en virtuose des sentiments.
Les fans seront ravis, les non initiés feraient bien de s’y mettre.




On avait découvert Katherine Pancol avec
 « Les yeux jaunes des crocodiles»
ses personnages adorables et haïssable, amoureux et haineux, forts et faibles, riches et pauvres, heureux et moins heureux ou ne sachant pas l’être. On l’avait dévoré avec bonheur : c’était frais comme un verre de limonade et léger comme une bulle de savon.                                                       C’était drôle et poétique à la fois.
Avec sa suite, on retrouvait les mêmes ingrédients mais sans l’attrait de la nouveauté et avec quelques choix hasardeux (irruption d’un peu de surnaturel bon enfant et d’enquêtes policières notamment). Qu’importe, on a valsé avec plaisir avec les tortues car les personnages étaient toujours là, qu’ils nous avaient manqués et qu’on voulait savoir ce qui allait leur arriver.
Pourquoi, alors, n’est-on pas plus emballés par ces pauvres écureuils de Central Park, qui sont tristes le lundi ?
Peut-être parce qu’un met, même succulent, consommé à répétition finit par lasser et parce qu’on attend toujours des personnes qui vous ont séduits qu’elles sachent se renouveler, s’améliorer encore, surprendre une fois de plus. Même si ce troisième tome ne manque pas d’humour et de finesse, on s’ennuie parfois. Mais qu’importe, on saute des lignes, des paragraphes, ou des pages et on ne boude pas son plaisir car, malgré tout, ces écureuils font passer certains moments plus vite, ceux passés dans le RER surtout.
Alors, bien sûr, on conseillera au lecteur qui ne connaît pas Katherine Pancol de s’en tenir aux reptiles de ses deux précédents ouvrages, et on signifiera aux amoureux des crocodiles et des tortues que les écureuils sont loin d’être à la hauteur, mais soit… on lira sûrement des choses bien pires au cours de l’année !

26 mai 2010

La Chronique Musique by Raphaël : Alice Russell (cliquez pour ecouter)


Alice Russell dans son dernier opus "Pot of gold" (Pot d'or) mêle avec finesse et habileté jazz, funk et soul. On ressent la présence de son modèle Aretha Franklin dans sa musique et sa puissance vocale nous rappelle celle de la chanteuse Anastacia ( "Im outta love").
"Got the Hunger ?" (Avez vous faim?) On a envie de lui répondre que pour écouter son album il n'y a pas besoin d'avoir faim. On l’écoute juste par gourmandise.

Une voix vintage. Afro-américaine ? Non. Blanche et British, elle fait partie de cette catégorie de chanteuse telle Duffy ou notre chère Amy sans mauvais jeu de mot.
Un style old school notamment dans le son de sa batterie et les riffs de basses et guitares.
Une reprise de Crazy - Gnarls Barkley – version à consonance Gospel, plus lente que l’originale, mais pas moins prenante pour autant. Finalement c’est nous qui devenons fou.
Pour reprendre l’expression d’André Manoukian, cette ‘grande prêtresse’ nous emmène au pays des merveilles merci Alice.
Son secret : Piano, cuivre et guitares mixés dans un pot, donne forcément de l'or.

25 mai 2010

La Chronique Rose by Samantha : Le sexe c'est l'amour ?



Dans la plupart des films et des séries télévisées,
on a l’occasion de voir évoluer des histoires purement sexuelles se transformer en histoire d’amour
(Sex & The City, Une cruelle vérité …etc)
Est-ce que ces histoires représentent les contes de fées du XXI e siècle ?

« Il était une fois Carry qui couchait avec Mr Big depuis quelques semaines, 24h/24 dans toutes les pièces de la maison et tous les bars de Manhattan
Ils finirent par se marier et n’eurent pas d’enfants car ils privilégiaient leurs carrières  »
Est-ce que l’Amour nait toujours des relations sexuelles réussies ou est ce un leurre que la Société actuelle veut nous vendre ?
Est ce que l'amour ne peut resister à du mauvais sexe ou à du sexe juste correct ?
Aujourd'hui, tout le monde veut avoir droit à son orgasme quotidien, et si ça ne marche pas, c'est grave, tres grave .
On n'a pas le droit à l'erreur, on est tout le temps sur la selette.
"Quoi t'as pas kiffé cette nuit ? Base ma vieille, on vit qu'une fois !              "Aujourd’hui si on n’est pas heureux en ménage, on prend un amant, ou un sexe toy, on règle ses problèmes de couple tout seul ...
L’Express avait même publié un article a propos des relations du futur :Flippant (ou pas d'ailleurs je sens que quelques uns d'entre vous seront bien contents ) !  
Selon l’auteur, le couple du futur aurait des relations libertines de manière régulière, connues et acceptées par le conjoint.
Peut-on parler d’une nouvelle révolution sexuelle,
quand il y a 50 ans le sexe était un sujet si tabou pour nos grands parents ?
Alors qu’aujourd’hui tous les medias nous dictent la manière dont on devrait vivre nos relations . . .
Larguer son conjoint parce qu’on est malheureux au lit :
est ce du courage ou est ce de la facilité ?
Est ce qu'on doit tout essayer avant ?
L’amour n’est ce pas surmonter les problèmes quotidiens/nocturnes, quels qu’ils soient … ?

L'histoire du jour (véridique )
Pour un garçon, la petite amie idéale : c'est celle qui va lui faire une gâterie sans même qu'il ne le demande ...
Pour une fille, le petit ami idéal : c'est celui qui envoie un petit message avant une échéance importante ...

Les hommes de Mars et les Femme de Vénus, vous dîtes ??
Passez une bonne soirée ;-)

24 mai 2010

La Chronique "Moi Je " by Laure : Aimant à dingos



Vous connaissez le principe du paratonnerre? Le truc en métal qui attire la foudre?
Ben moi je je suis un paratonnerre à relou, chelou et autres fous
S'il y a des touristes pénibles non francophones, non anglophones et issus d'un des pays de l'ex-URSS qui demandent leur chemin;
c'est pour MOI !!!
Même si je cours, que j'ai l'air pressée ET que je fais une tête de méchante.
S'il y a UN, je dis bien bien UN SEUL dingo sur 1km à la ronde il est pour moi.

Pourquoi?
Car j'ai une tête de gentille, de "pigeon".
J'attire tous les brancos, les barrés, les improbables!
Hier j'ai été suivie.
Pas par un psychopathe. Preuve que non?
Je suis encore la pour en parler
J'ai été suivie par un type qui a trouvé que j'avais une bonne dégaine avec ma valise
(j'allais à la laverie, parce que j'ai torturé ma machine à laver à coup d'épingles à cheveux, mais ceci est une AUTRE histoire).
Il trouvait ca "dommage que tu t'en ailles mamoiselle on se connait même pas"
humhumhum "Certes Monsieur, mais je ne tiens pas à vous connaitre".
Drague mignonne?
Aimant à dingo!

En moins de 6 mois je me suis fait évangéliser 2 fois
la première fois à l'arrêt de bus, une femme s'est assise à coté de moi et m'a dit
"Jésus t'aime tu sais"
Ah oui?
Le vrai problème c'est que machinalement j'ai répondu
"merci bien, c'est trés gentil de sa part .. "
et qu'elle s'est mise en devoir de me prouver qu'effectivement Jésus est un gentil
Il y a un mois une femme m'a arrêtée dans la rue en me parlant en polonais.
"Dobri den" dit la petite femme
ce qui veut dire "Bonjour" en polonais.
"Vous êtes polonaise?"
moi "non, je suis plutôt originaire du Maghreb."
"Ah bon? ben en tout cas nous organisons une très grande fête il y aura plein de monde et plein de polonais"
moi "ah supeeeeeeeeer, et alors?"
"Eh bien vous pourriez venir"
moi "Euuuuuuuuuuuuuh"
Elle avait une dégaine étrange, genre le look de la reine d'Angleterre et la dentition de son actuelle belle-fille. Pas la jolie princesse blonde et morte non, la nobliaude revêche au visage difficile.
Lorsque cette petite bonne femme m'a proposé d'assister à une grande fête religieuse ou il y aurait plein de monde. La première chose qui m'est venue à l'esprit, c'est qu'elle voulait me recruter pour faire de moi un sacrifice humain à une messe noire.
Puis, je lui ai demandé davantage de détails sur cette Grande Fête.
J'ai alors compris que c'était une témoin de Jéovah qui voulait que j'assiste au diner de la Pâque.
POURQUOI moi???! Je ne parle pas polonais et je ne suis PAS témoins de Jéhovah!
Le pompon je l'ai atteint il y a 2 semaines dans le métro.
Rencontre d'un type qui n'arrivait pas DU TOUT à parler, mais qui voulait ABSOLUMENT me donner son numéro de téléphone
et c'est LA que j'ai été confrontée pour la première fois à un syndrome Gilles de la Tourette.

Le type était en train de me dire
"ZERRRRRRRRRR ZERRRRRR Zerrro SISSSSE"
et tout d'un coup j'entends "enculé pédophile connard d'enculé de pédophile"
Dans le wagon tout le monde interloqué se regarde pour savoir d'où ça vient,
Tout le monde pense qu'on agresse un enfant et nous ré-entendons
"enculé pédophile connard"
Face à moi une petite femme blonde très élégante, très bourgeoise avec à la main une petite valise Lancel en cuir blanc.
IMPOSSIBLE que cela soit sorti de sa bouche !!!!
QUAND tout à coup son visage se déforme et elle se met à crier
"enculé de pédophile! connard !!! connard d'enculé"
Pendant que le type qui avait tant de mal à parler continuait à me débiter les 8 derniers chiffres de son numéro...

Croyez moi, le trajet fut long et pénible.

L'aimant a dingo vous salue!

23 mai 2010

La Chronique Politique de Rita : La réforme des retraites pour les nuls


Le pourquoi du comment et du quand?


Pourquoi?

Parce que toi, jeune français insouciant, un jour tu seras vieux et tu auras des soucis. Ça fait deux ans que tu manges de la crise matin, midi et soir et tu es au bord de l’indigestion. Ne t’en fais pas, jeune français insouciant, c’est normal, c’est ce qui arrive quand on commence à comprendre qu’on est mal barré.
Regarde tes parents, vieux avec des soucis : quand eux avaient ton âge, notre beau pays comptait dans les neuf millions de retraités, aujourd’hui, ils sont seize et quand toi tu auras leur âge, ils seront autour de vingt millions.             Du coup, comme tu peux t’en douter, avec le fameux « trou de la sécu » actuel, à moins de gérer nos aînés comme les pingouins (les abandonner à leur sort sur la banquise pour qu’ils s’éteignent affamés ou frigorifiés), c’est maintenant que ça se passe.

Maintenant, parce que le niveau de notre déficit est digne d’un roman du Jules Verne (20 000 lieues sous les mers, au cas où…) et qu’à moins de baisser les pensions (déjà plutôt basses pour la plupart des seniors) ou de carrément les supprimer, le système actuel n’est pas viable.
Maintenant, également parce que ce qui était vrai à l’époque où nos parents entraient dans la vie active ne l’ai plus aujourd’hui. Dans les années 1960, à 65 ans on faisait du shopping pour son cercueil si on le pouvait encore. En 2010, il est courant d’entendre parler de sexagénaire qui brûlent la chandelle par les deux bouts. Alors en 2030, avoir soixante ans ce sera encore avoir la vie devant soi (avec du diabète, une sciatique et du viagra pour ces messieurs certes,         et la ménopause pour vous mesdames, mais tout de même).

L’autre solution serait l’augmentation des prélèvements sociaux, mais les temps sont déjà assez durs comme ça, sans oublier que le « président du pouvoir d’achat » voudrait bien être réélu en 2012!
Voilà pour le pourquoi et le quand sans entrer dans une analyse macroéconomique dont je m’avoue incapable.

Comment ?
On a tous vu, lu et entendu qu’on allait travailler pour cotiser plus longtemps. Mais concrètement ça veux dire qu’alors qu’aujourd’hui, on cotise pendant en moyenne quarante ans et l’âge de départ à la retraite (auquel on peut avoir droit aux pensions) est fixé à soixante ans, ces deux limites devraient être repoussées. On ne saura exactement l’importance de ces augmentations que quand la loi se discutera au Parlement mais il est prévisible que la France veuille s’aligner sur ces voisins européens où l’âge moyen de départ à la retraite est de 63 ans.

La raison pour laquelle la réforme est si délicate, est qu’il faut tenir compte de la diversité des situations des « actifs » : ceux qui font de longues études ont certes des revenus plus importants mais commencent à cotiser plus tard, en revanche les jeunes qui ont du mal à s’insérer dans la vie active ont également une durée moindre de cotisation pour des revenus limités. Il faut donc arriver à concilier départ à la retraite et durée de cotisation pour aboutir à un système égalitaire.
Les syndicats avancent souvent l’argument de la pénibilité du travail dont il faudra également tenir compte mais en étant réaliste et cela passera inévitablement par une redéfinition de cette pénibilité (le stress menant jusqu'au suicide a-t-il peut être compenséce que l'automatisation et la mécanisation ont reussi à eviter ?).  
À ce propos, cette idée est souvent avancée par les syndicats de la SNCF mais moi si j’étais au Gouvernement, je leur ferais peur en disant que les jours de grève sont décomptés de la durée de cotisation, ce qui pour eux donnerait lieu à une ouverture des droits à titre posthume…

Plus sérieusement, il y a la face cachée de l’iceberg qu’est la réforme des retraites : la fiscalité. Le gouvernement a donc fini par rejoindre le coté obscur de la force en menant la première offensive contre le bouclier fiscal par une taxation accrue des plus hauts revenus  et des revenus du capital (les plus-values en bourse par exemple).
Pour finir, un des derniers objectifs est de rééquilibrer les régimes du public et du privé mais avant ça il faudra d’abord attendre les phases éliminatoires qui opposeront
le PS à l’UMP,
puis le Gouvernement aux syndicats
pour obtenir la réforme finale que je me ferai un plaisir de vous commenter.

22 mai 2010

La Chronique Sport by Alex : Foot-Finale Ligue des Champions : Mourinho vs Van Gaal


Foot-Finale Ligue des Champions : Mourinho vs Van Gaal


Inter Milan-Bayern Munich, une affiche inattendue en finale de la Ligue des Champions ce soir au stade Santiago Bernabeu de Madrid, mais qui récompense le travail de José Mourinho et Louis Van Gaal. Les deux hommes sont probablement les meilleurs entraineurs de la planète football.

Promise au FC Barcelone, le tenant du titre, mais aussi au Real Madrid en raison de son recrutement galactique, la Ligue des Champions va s’offrir à une équipe qui la mérite tout autant. Que ce soit le Bayern ou l’Inter, ces deux clubs se sont battus depuis des années pour bâtir une équipe stable, avec des stars de renoms et surtout bon marché comme Wesley Sneijder ou Arjen Robben.             Mais la clé de la réussite tient certainement dans le choix des entraineurs, José Mourinho et Louis Van Gaal. Les deux hommes connaissent parfaitement les rouages de leur métier, baignent dans la science du jeu depuis toujours et savent comment gagner. La preuve en est qu’ils ont déjà tous les deux remporté la coupe aux grandes oreilles, avec Porto en 2004 pour le Portugais et avec l’Ajax d’Amsterdam pour le Hollandais en 1995.

Deux idées du Football :
Au-delà du choc générationnel, cette finale représente aussi un choc des cultures entre ces deux hommes. Le plus âgé, Van Gaal, maître à jouer de 58 ans, propose un jeu porté vers l’attaque, bien léché, comme il a pu le faire avec l’Ajax et maintenant le Bayern et où son compatriote Arjen Robben rayonne au poste de numéro 10. Pour José Mourinho, 47 ans, véritable stratège, l’important c’est la gagne ! Peu importe le contenu du match, le résultat prime. Voilà pourquoi Chelsea, son ancien club, ne faisait rêver personne en terme de jeu. Loin du beau football, celui qu’on surnomme affectueusement en Angleterre, «The special one », se la joue catenaccio, tous derrière et on file en contre attaque ! Rien de plus logique pour une équipe italienne. Mais attention, les Interistes possèdent aussi les armes pour marquer ! Milito, Pandeev ou Eto’o, en demi-finale, ces trois hommes ont su faire exploser la défense du grand Barca avec trois buts au compteur.

Demain soir tant les Italiens que les Allemands souhaitent la victoire et peu importe le score. Mais avec Mourinho et Van Gaal aux manettes, il est fort probable que l’on assiste à une magnifique fête du football. Une parfaite mise en bouche à quelques heures de la Coupe du Monde.

21 mai 2010

La Chronique Rose by Samantha : Loin des yeux . . .



Loin des yeux, loin du cœur ?
De nos jours, tout un chacun peut agrémenter son diplôme d’un voyage à l’étranger. Le voyage d’une durée généralement longue lui permet d’acquérir la langue du pays, avantage compétitif fondamental au moment de l’embauche
où parler anglais semble évident, LOL .
Hélas, tout le monde ne choisit pas la période à laquelle il va partir, ainsi parfois le voyage se cale entre une toute nouvelle histoire d’amour …
Que se passe-t-il alors pour le couple victime de ce drameeee?

Celui qui ne part pas crie et tente de convaincre l’autre de rester.                     Celui qui part, convaincu, tente de convaincre son amant que ce voyage est une bonne expérience importante pour lui ( il ne va pas du tout faire la fête, il ne boira pas jusqu'à ne plus savoir ce qu'il fait, il ne se droguera pas,
enfin bref un Echange interuniversitaire NORMAL) .
Au bout d’un mois de vives discussions, nos deux protagonistes tombent d’accord : L’un part, l’autre reste.
Et malgré tout ce que l’on pouvait dire avant …On se retrouve embarqué dans   « une relation longue distance ».

Il faut savoir que quand on se retrouve à l’étranger loin de tout, loin de sa famille, de ses amis, de ses repères on s’en crée d’autres. Et non, non on ne choisit pas les personnes avec qui l’on va passer cette année. Ces étrangers deviennent en moins d’un mois tout ce que vous avez sur Terre , les filles deviennent vos confidentes, les garçons de très bons amis.
 On se retrouve tous, toutes les semaines autour d’un repas ou pour faire la fête. Et un jour l’un d’eux rentre pour quelques jours au bercail, et son absence vous parait interminable … This is NOW your friend.

Cette parenthèse, juste pour vous mettre dans le bain, nous pouvons a présent revenir à notre petit couple depressif et eloigné , la personne maquée est exactement dans le même état que les autres. La seule différence : elle doit appeler son amour avant chaque soirée, après chaque soirée, avant chaque événement … etc
Et ca lui parait long, et ca lui parait dur sans les bras qu’elle connait, ceux qui la bercent avant de dormir, ceux qui la soutiennent avant une dure journée…

Alors que se passe-t-il ? Trouve-t-elle d’autres bras ou non ?
La plupart d’entre nous dit non … au début.
Au début on utilise le manque quotidien pour raviver la flamme.                         Ma tante a l’habitude de dire : L’éloignement éteint les petites passions et entretient les grands amours.
Puis au bout d’un mois, deux mois, trois mois … Même si l’on se voit de temps en temps, on en a marre ! On aimerait se disputer pour des trucs débiles de la vie de tous les jours du style : Mais je t'ai dit de ramener des haricots verts et tu me ramenes des haricots blancs ! tu m'ecoutes jamais ! tout ça pour avoir droit a du "Make Up Sexe/ Sexe de réconciliation" Petits coquins que vous êtes ! 
 on aimerait se retrouver le soir pour se raconter notre journée enlacés "Cheri, aujourd'hui j'ai croisé Nathalie dans l'ascenseur, tu sais pas quoi, son amoureux lui a acheté un chien, si je te jure ! Mais bon elle est allergique hihi"…
Tout ça pour avoir droit à du "Please Stop Talking Sexe "
Vous faîtes vraiment tout le temps l'amour les gars !!

Et on se lie avec quelqu’un du groupe. Parfois on ne se lie que d’amitié, une amitié un peu ambigüe, on emprunte les bras d’une autre personne (généralement maquée) pour avoir l’affection qui nous manque tant …
Le fait que chacun ait sa moitié qui l’attend quelque part aux quatre coins du monde, permet aux faux-amants de n’être que de grands amis .                        Parfois, la personne qui est partie ne se lie avec personne parce qu’elle a peur de déraper, parce qu’elle ne connait pas ses limites, et qu’elle ne veut rien risquer.
Good Job ! Hard Job …
Parce que dans ce cas la, une fois sur trois, la personne se sent fatiguée pour sortir, n’a pas très envie de bouger ou de faire quoi que ce soit … Normal, elle se préserve. Rate-t-elle quelque chose ? Manque-t-elle des occasions de vie … Cette façon de vivre le voyage peut paraitre ennuyeuse, mais certains le vivent bien.

Et vous que feriez- vous ?
« Loin des yeux loin du cœur » (Loin du lit, Loin du lit !) me parait bien vrai tout à coup . Quand des couples survivent à cette épreuve, ferment-ils les yeux sur ce qu’il a pu se passer durant tout ce temps ? Se disent-ils qu’il vaut mieux ne rien savoir, et que c’est la vie, après tout, ils s’aiment toujours, et ils sont toujours la, l’un et l’autre . . .

La Chronique Culture by Joanna : Robin Hood


Sur scène… de l’action, du romantisme et, surtout, du rire.
Théâtre La Bruyère
5, rue La Bruyère
75009 PARIS
Tel : 01.48.74.76.99
du mardi au samedi à 21h
matinée samedi à 15h30
matinée dimanche à 15h

"Remplir le vide de la scène, du plein de notre imaginaire." En quelques mots, Eric Métayer décrit à merveille 'Les 39 Marches' qu’il met en scène et dans laquelle il joue au théâtre La Bruyère. Le comique aux cent visages et ses trois joyeux lurons, tous acteurs caméléons et fantaisistes malins, investissent la petite salle parisienne avec une comédie haute en couleur.                                    Dans 'Les 39 Marches' – adapté d'un scénario de John Buchan et Alfred Hitchcock – le dandy et "fugitif malgré lui" Richard Hannay tente de déjouer un dangereux complot à travers la Grande-Bretagne. Interprété avec verve par Christophe Laubion, son enquête et ses maladresses nous transportent d’un théâtre londonien aux landes écossaises, entre voyages en train incognito, cavales dans les marécages, traversées de rivières et fuite en mobylette.            Ce voyage imaginaire se moque avec tendresse et humour des codes du genre : le baiser fougueux échangé sur une envolée de violons, l'indispensable (fausse) blonde ingénue mais courageuse ou encore le méchant – très méchant – au fort accent germanique. Les quatre acteurs de ce thriller délirant donnent vie avec un talent fou à plus de 150 personnages (y compris un torrent et une crevasse) dans une mise en scène aux détails subtils, confectionnés à base de peluches, sacs en plastique, couvre-chefs représentatifs, pistolets pétaradants, ombres chinoises et déguisements décalés. On rit. Beaucoup. A voir absolument.


Au cinéma…


Il fallait, bien sûr, évoquer Robin des Bois, la nouvelle collaboration de Ridley Scott et Russel Crowe, si attendue depuis Gladiator, un film dont on en attendait tant qu’il semblait difficile de ne pas être déçu.
Et pourtant… Aucune déception, au contraire ! Car, pour commencer, ce film n’est pas une énième adaptation des aventures de l’homme aux collants verts mais plutôt un retour en arrière vers ses origines, une aventure ancrée dans une réalité historique parfaitement dépeinte, qui raconte les origines de la légende.
Le personnage composé par Russel Crowe est bien loin du pirouettant Errol Flynn ou d’un Kevin Costner romantique et Cate Blanchett incarne une Marianne lumineuse et, surtout, pour une fois, réaliste. On découvre un Robin sombre, torturé, assez loin du valeureux guerrier au cœur pur et aux intentions nobles qu’on nous avait jusque là proposé. Soutenus par des seconds rôles impeccables et pertinents, les personnages principaux sont fouillés, profonds, attachants.
Le film est long mais on ne le sent pas passer, pris par les scènes d’action à la violence parfaitement filmée, par les intrigues politiques et la naissance d’un héros.

19 mai 2010

La Chronique Musique by Raphaël : Ben l’oncle soul (cliquez)



Difficile cette semaine de faire un choix !

D’un côté le nouvel album de « The black Keys » duo blues Rock que sortent Brothers, un véritable plaisir pour nos oreilles,
et puis Jamie Lidell qui revient avec ‘Compass’ et qui nous propose encore une Funk Music dont lui seul à le secret, un mélange incroyable de sonorités, de douceur, d’âme et de rythmes décalés.
Et puis je me suis dit qu’il fallait faire un peu de chauvinisme en vous proposant un artiste français.
Ladies &Gentleman! Let me introduce you : ‘Ben l’oncle soul’!      

Veuillez ajuster vos nœuds papillons, décollage immédiat pour un voyage au centre de la motown ! Le premier album, de ce jeune français, ‘Soul Wash’ est un véritable chef d’œuvre. En effet, tonton ben, met des chansons de tout horizon, telles Seven Nation army chanson pop rock des Whites Stripes ou Barbie Girl des Aqua ou encore Crazy de Gnarlz Barckley à la machine à laver ! Et figurez vous qu’il en ressort des pièces uniques. Une sorte de Lessive Soul miracle, qui nettoierait tous les vieux sons et les remettrait au goût du jour!

Mais parlons un peu de ce nouvel album (eponyme) plein de vie, le petit génie de la soul nous délivre un opus varié, Blues, Soul, motown, Reggae.                  Tout cela est bien évidemment un pur régal.
On le sent bien inspiré par les années 50-60, Marvin Gaye, Otis Redding, Charles Wright, Ray Charles et j’en passe, pas étonnant qu’il ait signé sur le label motown France.
« Je ne suis qu’un soul man » dit-il dans la deuxième chanson de l’album,            eh bien nous, ça nous va, un vrai soul man, qui est aussi à l’aise en français qu’en anglais, que demander de plus, d’autant que ça fonctionne.
Rangez vos 33 tours, sortez vos nœuds papillons, voici Ben l’oncle soul !

 
Note de la Redac : On adore Ben l'oncle Soul, ecoutez vous allez comprendre.