27 mai 2010

La Chronique Culture by Joanna : Stephen King et Katherine Pancol

Note de la Redac' : Un joyeux anniversaire à notre super chroniqueuse !
                                                       On t'embrasse fort !


Le maître de l’angoisse et du suspens (pour reprendre son titre jamais contesté) revient à ses premières amours : les nouvelles. Avec « Juste avant le crépuscule » il nous livre un recueil en forme de boîte à bijoux, contenant pierre précieuse après pierre précieuse, avec quelques pierres fines de temps en temps. Beaucoup de perles, aucun caillou.
C’est un Stephen King au sommet de son art, qui joue avec nos nerfs sans nous plonger dans la terreur, qui, en quelques pages, crée des personnages attachants ou inquiétants, à la psyché toujours parfaitement ciselée, qui nous fait passer de la crainte au rire, à l’émotion, en virtuose des sentiments.
Les fans seront ravis, les non initiés feraient bien de s’y mettre.




On avait découvert Katherine Pancol avec
 « Les yeux jaunes des crocodiles»
ses personnages adorables et haïssable, amoureux et haineux, forts et faibles, riches et pauvres, heureux et moins heureux ou ne sachant pas l’être. On l’avait dévoré avec bonheur : c’était frais comme un verre de limonade et léger comme une bulle de savon.                                                       C’était drôle et poétique à la fois.
Avec sa suite, on retrouvait les mêmes ingrédients mais sans l’attrait de la nouveauté et avec quelques choix hasardeux (irruption d’un peu de surnaturel bon enfant et d’enquêtes policières notamment). Qu’importe, on a valsé avec plaisir avec les tortues car les personnages étaient toujours là, qu’ils nous avaient manqués et qu’on voulait savoir ce qui allait leur arriver.
Pourquoi, alors, n’est-on pas plus emballés par ces pauvres écureuils de Central Park, qui sont tristes le lundi ?
Peut-être parce qu’un met, même succulent, consommé à répétition finit par lasser et parce qu’on attend toujours des personnes qui vous ont séduits qu’elles sachent se renouveler, s’améliorer encore, surprendre une fois de plus. Même si ce troisième tome ne manque pas d’humour et de finesse, on s’ennuie parfois. Mais qu’importe, on saute des lignes, des paragraphes, ou des pages et on ne boude pas son plaisir car, malgré tout, ces écureuils font passer certains moments plus vite, ceux passés dans le RER surtout.
Alors, bien sûr, on conseillera au lecteur qui ne connaît pas Katherine Pancol de s’en tenir aux reptiles de ses deux précédents ouvrages, et on signifiera aux amoureux des crocodiles et des tortues que les écureuils sont loin d’être à la hauteur, mais soit… on lira sûrement des choses bien pires au cours de l’année !

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