Un a un mes amis disparaissent, mais moi je reste.
Je suis aux quatre coins du monde et pourtant j’ai l’impression d’être coincé, assis sur une chaise, comme un enfant qu’on a grondé et qu’on a laissé la sans bouger.
Mon orgueil m’empêche d’imaginer que tout est de ma faute.
Et me voila seul. Face aux ponts majestueux éclairés, et la rivière qui suit son cours imperturbable.
Les lumières de la ville me font penser à des bougies, pas des chandelles, les chandelles c’est romantique .
Ici c'est melancolique.
Ici c'est melancolique.
Dans mes appartements aériens, je repense à mon enfance et je me dis qu’en fait je n’ai jamais eu d’amis.
Deja a cinq ans je gouvernais sur ma classe et donner des ordres aux enfants qui m’ecoutaient.
Puis vinrent les premieres amours.
Très tôt, personne ne le savait sauf mon frère,
j’aimais une petite blonde rondelette qui zozotait.
Elle etait brillante alors je l’aimais.
Elle ne l’a jamais su.
Depuis on a grandi, chacun de notre côté, et quand on se croise par hazard, elle ne me reconnaît pas.
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