02 septembre 2010

La Chronique Mode by Alice : Mon premier cheveu blanc




















Je viens de trouver mon premier cheveu blanc ! HORREUR MALHEUR !
Je ressens déjà les bouffées de chaleur de la ménopause !
Je cherche encore, et là : trois cheveux blancs au total !!! JE MEURS !
Certes, sur les cent mille cheveux que nous possédons, pas de quoi paniquer, néanmoins cela suscite chez moi un questionnement profond.



Où suis-je ? Où vais-je ? …
Je viens de dépasser la trentaine et un premier bilan s’impose, un peu comme recevoir le bulletin de premier trimestre.
Globalement j’ai la moyenne, et c’est déjà pas mal !
Maths (= situation financière, vie professionnelle) « très bons résultats, continuez ! »
Physique-Chimie (= situation amoureuse, mariage) « a progressé, résultats stables »
Sciences naturelles (= vie sexuelle) « assez bonne moyenne, ne doit pas s’endormir sur ses lauriers »
Géographie (= voyages, découverte d’autres horizons) « correct mais peut mieux faire »
Histoire (= progéniture, transmission) « résultats faibles et ne cesse de bavarder en cours. Doit se mettre au travail ! »
A peu de chose près, on retrouve mes résultats du lycée…
Donc, si je suis ma logique, une mention « assez bien » m’attend à la fin de l’année. (Ou à la fin de ma vie, devrais-je dire)



A ce stade de ma chronique, vous vous dites que ce n’est pas du tout une chronique MODE ! Et pourtant…
Car il y a bien pire que vieillir : c’est refuser de vieillir !
En effet, vieillir c’est pas du tout comme grossir, avec tous ces régimes qu’on va -promis/juré/craché/cette fois-ci c’est la bonne- commencer dès la rentrée! Vieillir c’est inéluctable, alors autant l’accepter et faire ça du mieux possible.
Il est donc temps pour moi de checker ma garde robe et de faire don à Emmaüs (http://www.emmaus-france.org/) de toutes ses fringues atroces que je gardais au-cas-où.
J’élimine donc tous les t-shirt imprimés « Girl just wanna have fun » en fluo car je ne suis plus une GIRL mais une WOMAN, et je les échange contre des tops en soie, des tuniques en lin, des t-shirt unis en voile et je mise à fond sur les cols V pour assumer mon super décolleté de femme fatale.
J’élimine aussi les sous vêtements et autres pyjamas « Hello Kitty » que je troque contre soutien-gorge pigeonnant, push-up, et nuisette en dentelle. (à ce sujet, je dois prochainement tester les conseillères lingerie du Printemps (http://www.printemps.com/), et le B-A-BA du sous vêtement fera l’objet d’une prochaine chronique).



J’ai tout de même le droit de conserver jean et basquets, à condition de les mélanger avec des matières nobles comme un pull cachemire de chez Eric Bompard (http://www.eric-bompard.com/), ou une petite veste cintrée, et des bijoux ou accessoires sophistiqués (une ceinture, une broche ancienne chinée chez un antiquaire, un it bag type besace en cuir ou pochette python de chez Jérôme Dreyfuss - D.ieu bénisse ses créations !



Vous l’aurez compris, tout reste à peu près autorisé à condition de fuir le total-look teenager, de ne piocher dans la mode que ce qui nous va et avec parcimonie (le slim n’est pas forcement un atout …) de miser sur les basiques, les couleurs naturelles, les matières nobles et d’adopter une tenue en rapport avec les circonstances (un jean, oui, mais pas pour les réunions avec the boss, on le garde pour le week end, pour le shopping ou pour le brunch)
En fait, je dirais même que nous sommes gagnantes, nous les trentenaires féminines, indépendantes et rayonnantes, puisque à partir d’un certain âge on peut enfin se permettre toutes ces choses qui nous faisaient envie mais qu’on ne pouvait pas avoir soit parce qu’on était fauchés, soit parce qu’on avait peur de faire vulgaire, soit parce que nos parents nous interdisaient formellement cette robe fendue et ces chaussures à talons aiguilles (même portés séparément).



A nous donc le rouge à lèvres « Rouge-passion », les diamants, les bracelets Frey Wille (www.frey-wille.com/), les porte-jarretelles et les week-ends en Europe dans un Sofitel (www.sofitel.com/)!
Tout ceci demande adaptation et remise en question, réapprendre à se connaitre, ré appréhender son corps pour trouver ce qui nous va et qui nous met en valeur. L’avantage, c’est qu’une fois ce travail accompli, on sait qu’on va pouvoir conserver la même ligne directrice jusqu’à 40-50 ans.
Et moi, j’appelle ça de l’investissement !

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